Dialogue national inclusif (DNI) : Vers la suspension du PDG

Dans son allocution de circonstance, à l’occasion de la clôture des travaux du Dialogue national inclusif, le président de la Commission politique, le Professeur Noël Bertrand Boundzanga a énuméré parmi les recommandations faites par la commission placée sous sa tutelle, la suspension du Parti démocratique gabonais (PDG).

Le PDG pourrait ne plus avoir pignon sur rue et son siège de ‘’Louis’’ scellé dans les tout prochains jours, si la recommandation formulée par la Commission politique venait à être traduite dans les faits. Seraient également concernées par cette mesure, toutes les formations politiques alliées de l’ancien parti au pouvoir.

Le Distingué Camarade Président du PDG / Gabonactu.com
Le Distingué Camarade Président du PDG / Gabonactu.com

Il a également été recommandée par le Dialogue national inclusif, l’inéligibilité des principaux dirigeants du Parti démocratique gabonais, pour une période de trois (3) ans.  

Créé en 1968 par Albert Bernard Bongo, devenu Omar Bongo Ondimba, le Parti démocratique gabonais a dirigé le Gabon sans discontinuité 55 ans durant, jusqu’au ‘’coup de la libération’’, le 30 août 2023, qui a coûté le pouvoir à Ali Bongo Ondimba (2009-2023), successeur de son défunt Père, Omar Bongo Ondimba (1967-2009).

Dans sa grande majorité, l’opinion gabonaise rend le Parti démocratique gabonais responsable de la situation socio-économique chaotique du Gabon, un pays doté d’immenses richesses et faiblement peuplé.  

Féeodora Madiba

4 thoughts on “Dialogue national inclusif (DNI) : Vers la suspension du PDG

  1. La suspension du PDG est un non événement. Je pense que les membres de la dite sous commission sont totalement hors sujet. Parceque qu’un PDG qu’on dissout peut faire naître uun autre sous une appellation différente. Je pense plutôt qu’il est question de mettre sur pied des bases solides d’un état démocratique où la possibilité de voir d’autres PDG sera non envisageable. Cela passe par une séparation stricte des pouvoirs, un code électoral démocratique, une constitution statique, bref des institutions fortes et impartiales.

  2. Le PDG est responsable de la pauvreté des gabonais, 55 ans sans partage, toujours les mêmes noms,on en peut plus. Les Mbourantsou, Billé Bi Nzé, Paul Biyogho Mba, Denise Mekame, la famille Asselé, les Blaise Louembet, Ali Akbar ,Andjoua Fabrice etc…
    Nous peuple gabonais, nous sommes fatigué de tous ces idiots,ces voleurs.
    Chance qu’on a été libéré par tous ces voleurs,.
    Pour la plupart, nœud voulons les voir en prison. Des gens comme Sylvia Bongo, Yan Ngoulou, Nouredine, Osseni.

  3. 3 ans c’est peu! J’aurais aimé que ce soit le triple soit 9 ans, afin que les réflexes de cleptomanie qui sont dans leur ADN puissent se dissoudre.

  4. À mon avis la dissolution du PDG est plus indiquée que cette mascarade de suspension. 3 ans de sursis à ces bourreaux sanguinaires du peuple est une rigolade. On aura complété par la démission de tous les pedegistes qui occupent des hautes fonctions. de l’Etat indûment, faire traduire en justice tous ceux qui ont tenu les rênes du pays pour rendre compte de leur gestion afin de séparer le bon grain de l’ivraie à brûler.

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