Le Syndicat des enseignants de l’éducation nationale dénonce la mutation arbitraire d’un leader syndical à Omboué

A la cours d’honneur du CES du Parc de Port-Gentil, les membres du Syndicat des enseignants de l’éducation nationale (SEENA), ont,organisée une grande rencontre marquant le démarrage de leurs activités syndicales exercice 2023-2024 dans le bassin pédagogique de l’Ogooué-Maritime. L’un des points qui a ouvert les débats est la mutation ‹‹ arbitraire ›› au CES Julien Mbourou d’Omboué d’un membre à part entière de la délégation provinciale du SEENA. 

« C’est une violation flagrante des dispositions de l’article 3 de la convention 87 de I’OIT, et des articles 72 et 73 de la loi 01/2005 portant statut général de la fonction publique et celle de l’article 21 des statuts du syndicat des enseignants de l’éducation nationale (SEENA) », fustige  Paterne Ndong Nkoulo, secrétaire provincial du SEENA.

Y étaient à cette rencontre les membres de la communauté éducative, les adhérents et sympathisants du SEENA, de la CONASYSED ainsi que les membres des syndicats alliés telsque ceux du FESEENA, du SYMENS, du SYNEFECTPRO et du SAEG.

Les autres points à l’ordre du jour portaient sur la célébration le 23 mars prochain de la journée nationale de l’enseignant, sur l’identification global des agents publics dans les provinces, l’organisation de l’assemblée générale de la CONASYSED à LBV et dans les capitales provinciales etc. Seulement, revenant sur le départ brutal dans cette zone reculée de l’Ogooué-Maritime d’un des leurs syndicalistes, le délégué provinciale du SEENA pointe du doigt la direction d’académie provinciale qui selon lui, n’a pas tenu compte des textes et articles lors de composition et la tenue de la commission interne des mutations.

« L’administration doit veiller à ce que les mécanismes de participation et de consultation impliquant la société civile ou d’autres acteurs, restent effectivement mis en œuvre à travers les structures consultatives », c’est du moins ce que précise les dispositions du Code de déontologie de la fonction publique. Et l’article 29 recommande que « lorsque la consultation est obligatoire, I ‘administration ne peut insérer dans ses actes définitifs les dispositions n’ayant pas été soumises préalablement à l’avis de l’organe consultatif concerné ».

La direction de I‘école nationale de commerce de Port-Gentil et la zone académique de l’Ogooué Maritime et celle du Moyen-Ogooué sont également  accusées par le syndicat des enseignants de l’éducation nationale de « caporaliser à la fois les enseignants y exerçant et même les partenaires sociaux dans l’exercice de leurs droits syndicaux ».

« De telles manœuvres doivent cesser sans délai », tonne-t-il.

Le syndicat des enseignants de l’éducation nationale considère cet agissement comme étant une violation pure et simple, des principes syndicaux en République Gabonaise. Le syndicat juge cette démarche « inacceptable » et dit « exiger que le droit constitutionnel de manifester soit respecté ».

Pour Paterne Ndong Nkoulo, « chers adhérents et sympathisants, le combat du SEENA de la CONASYSED est et demeurera : l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’enseignant ».

Jean Jacques Rovaria Djodji

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