Il écope de 10 ans de prion pour avoir essayé de tuer sa victime lors d’un braquage 

Il était 2 heures du matin dans la nuit du 22 au 23 mai 2021 au quartier Tournant SEEG, lorsque Gabel Amoussou a raté la mort suite à un braquage qui a mal tourné à Port-Gentil. Marchant pour se rendre chez lui, il tombe sur deux individus âgés d’une vingtaine d’années. Un ayant un visage à découvert avec un bec de biche et l’autre encagoulé, décident de l’embuscade avant de copieusement l’offenser. Une bagarre éclate et les voyous prennent en chasse leur adversaire.

Dans cette chasse à l’homme, ce sujet béninois reçoit plusieurs tessons de bouteille dans le dos. Revenus à la hauteur de leur victime au niveau du quartier Transfo dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, sieur Gabel Amoussou se munit alors d’une barre de fer avant de frapper l’un des gangsters. Remonté de la détermination de la victime à ne pas se laisser faire, Richy Yohann Domingo Koumba alias Nzahou porte deux coups de couteau au dos de la victime. Identifiant son assaillant, la victime réussit finalement à prendre la fuite, après cette violente bagarre dû à son téléphone qu’elle a hermétiquement refusé de donner aux bandits, Gabel appelle sa famille aussitôt après avoir trouvé refuge dans un coin obscure d’une cafétéria. Transféré à l’hôpital il reçoit des soins appropriés et une guérison progressive. Le 21 juin il porte plainte pour vol à la Police Judiciaire.

Un mois après le braquage raté, les deux adversaires se croisent à nouveau vers 5 heures du matin, au quartier Transfo non loin de là où le drame s’est produit. Avec sa mère et son frère, la famille Amoussou saisit le bourreau de leur frère et l’entraîne auprès des forces de l’ordre. Face aux enquêteurs l’indélicat nie les faits à lui reprocher. Outre ces déclarations, Gabel Amoussou précise aux officiers de Police Judiciaire que c’est bien le prévenu qui lui a infligé ces coups de coups au dos. Présenté au Parquet de la République puis déféré à la maison d’arrêt de Port-Gentil, le présumé accusé a nié les faits tout le long de la procédure.

À la barre, il a encore nié les faits lors de son procès criminel, avant que la victime contredise l’accusé en restant constant dans ses déclarations précisant que c’est bien Richy Yohann Domingo koumba qui lui porté ces coups de couteau dans le dos. Poursuivi pour le crime de vol avec usage d’une arme apparente, le grief a été requalifié en crime de tentative de meurtre. Puni et réprimandés par les dispositions des articles 292, 295 alinéa 2 tiret 2, 223 du Code pénal, 225 tiret 5 du même code, le prévenu a été condamné à 10 ans de réclusion dont 2 ans assortis du sursis et à 100 000 FCFA d’amende et à 2 000 000 de FCFA au titre dommage-intérêts.

Jean Jacques Rovaria Djodji

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