Dialogue national inclusif : timide départ et encore des bruits de couloir

Les travaux du dialogue national inclusif ont effectivement démarré lundi 8 avril au stade de la coopération sino-gabonaise à Angondjé. Une première journée poussive, partagée entre la distribution des accréditations et la ventilation des informations utiles au sein des commissions et sous-commissions. A l’intérieur comme à l’extérieur du stade, des plaintes et récriminations fusent encore d’un peu partout

Les travaux ont démarré très timidement dans les différentes commissions et sous-commissions où de nombreux délégués cherchaient encore à disposer des termes de référence, afin de situer sur les différentes matières sur lesquelles ils doivent plancher.

Un peu partout, les commodités de travail ne sont pas du goût des délégués, comme par exemple au sein d’une des sous-commissions de la gouvernance sociale où les commissaires se plaignent de prendre des notes sur leurs jambes. A côté, sous-commission agriculture et environnement, la formation et les débats du jour semblent ne pas être dignes d’intérêt et à la hauteur des objectifs, confie un délégué s’exprimant sous anonymat.

Beaucoup d’autres délégués rencontrés, ruminent encore leur frustration pour avoir été affectés, sans leur consentement, dans les commissions et sous-commissions dont l’objet ne semble pas en phase avec leurs centres d’intérêt et les contributions qu’ils souhaitaient apportées à la construction du Gabon de demain.

Les assurances et explications données à cet effet par les organisateurs, notamment le ministre de la Restauration des institutions, Murielle Minkoué Mezui et le président du dialogue, Mgr Jean Patrick Iba-Ba, paraissent vraisemblablement loin d’avoir apaiser les tensions.

Certains des journalistes accrédités© Gabonactu.com
Certains des journalistes accrédités © Gabonactu.com

Des améliorations seraient aussi souhaitées, en termes de commodités de travail dans les deux (2) salles dédiées aux journalistes et aux professionnels de l’information.

Tensions récurrentes à l’extérieur aussi où un groupe de responsables d’associations de jeunes et de chômeurs ont, par la voix du président de l’ONG Jeunesse sans emploi, Erwan Bayackaboma, donné de la voix pour crier à l’exclusion dont ils disent avoir fait l’objet pour n’avoir pas été conviés au dialogue.

Elliott Ana Merveille

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