Un jeune d’Ovan au gnouf pour vente illégale d’ivoire

Vendredi 13 mai dernier, la police Judiciaire (PJ) a mis la main sur un jeune homme, la trentaine révolue qui tentait de vendre de l’ivoire a un client dans un hôtel de la place. Pris la main dans le sac et conduit dans les locaux de la PJ, le trafiquant avouera être le propriétaire de la marchandise qu’il gardait enterré en forêt voilà bientôt un peu plus de six mois.

En effet, parti de la ville d’Ovan avec les pointes d’ivoire qu’il avait préalablement scié en six morceaux, c’est dans les portières de son véhicule qu’il va les dissimuler pour passer les contrôles ; mais c’était sans compter avec les forces de police qui était déjà informés de ce qui se tramait.

Il faut avouer que le trafic d’ivoire, au même titre que la vente de la drogue est une importante source de revenue pour les trafiquants qui, développent chaque jour des nouveaux mécanismes afin de tromper la vigilance des administrations en charge de veiller sur, d’une part la lutte contre le braconnage et, d’autre part de stopper la vente des produits qui y sont issus.

Au Gabon, c’est le Ministère des Eaux et Forêts, les Parcs nationaux qu’appuis les forces de l’ordre qui se charge de mettre hors d’état de nuire tous ces indélicats. Et depuis 2010, un autre partenaire, l’ONG Conservation Justice apporte son assistance a l’administration dans la lutte contre l’exploitation forestière illégale, le trafic de la faune et assiste les populations dans la gestion des forets communautaires. C’est d’ailleurs pourquoi, les responsables de cette Organisation Non Gouvernementale félicitent les agents de la police Judiciaire pour cette énième arrestation.

l'ivoire d'Ovan / Gabonactu.com
l’ivoire d’Ovan © Gabonactu.com

D’ici la fin de cette semaine, le braconnier sera présenté au parquait de Libreville et surement écroué pour 10 ans avant d’être déféré à la prison centrale ou il méditera tranquillement sur son sort. 

Inutile de rappeler que les éléphants font parti des plus grandes curiosités touristiques de notre faune et qu’un éléphant vivant apporte bien plus au pays qu’un éléphant mort.

Marie Dorothée avec Conservation et justice

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