Licenciés abusivement depuis 3 ans, les ex-agents d’ISP attendent toujours leurs droits

C’est un énième cri de détresse que des compatriotes victimes d’injustice viennent de lancer, dans l’espoir d’entrer en possession de leurs droits légaux. Licenciés abusivement depuis 3 ans par leur employeur « Impact services plus (ISP) », qui fait dans la mise à disposition du personnel auprès de Perenco sur le site pétrolier de Batanga, le collectif des ex-agents d’ISP ont tenu une déclaration ce 18 octobre 2023, dans laquelle il réclame le paiement par leur employeur de leurs droits sociaux liés à leur licenciement qu’ils qualifient d’abusif. 

« Le collectif est constitué de treize employés en CDI, et en signant la pétition de revendications de salaires malheureusement, cinq employés ont été licenciés le 30 juin 2020. Le motif serait faute lourdes sans explication de la direction, alors que les huit autres sont restés en poste jusqu’à ce jour », a déclaré Gaétan Wora, représentant des déflatés.

Cependant, depuis leurs multiples interpellations par courriers auprès desdites sociétés, rien n’a bougé après trois ans maintenant. Conscients de la coresponsabilité des sociétés susmentionnées, les déflatés auraient introduit des correspondances au gouvernorat de la province de l’Ogooué-Maritime, à la préfecture de police et au renseignement. Rien jusqu’à ce jour n’évolue.

Dans sa déclaration, le collectif des ex-agents d’ISP dit voir « adressé en retour un courrier à la direction générale de Perenco Oil&gaz Gabon suite à ce licenciement. Malheureusement, celle-ci n’a jamais réagi jusqu’à ce jour. Pire, le DRH d’ISP a tenu des propos injurieux à notre encontre ».

Comme autres revendications du collectif des ex-agents d’ISP mis en service auprès de Perenco dans la zone de Batanga, ils voudraient surtout que soient reversées toutes les cotisations sociales qui ont été retirées de leur bulletin de salaire.

Avec indignation, Gaétan Wora, a, indiqué que « nous avons plus de 10 ans dans cette entreprise, je peux vous dire que nos bulletins de salaire prouvent que depuis toutes ces années, les cotisations sociales ont été retirées à chaque fois. Mais malheureusement, elles n’ont jamais été reversées à la CNSS. L’entreprise ISP n’a jamais cotisé pour nous ! »

Même le Tribunal de première instance de Port-Gentil (greffe social), n’a toujours pas réussi à traiter ce dossier qui fait tant de mal à ces « pères et mères de famille qui rencontrent toutes les difficultés du monde pour joindre les deux bouts ».

« La procédure connaît un ralentissement de trois ans. On pense que dans cette affaire, les avocats des sociétés précitées aient agi. Ces hommes de loi sont même venus nous dire, qu’ils ne nous connaissent pas comme travailleurs dans cette entreprise », conclut-il.

Restant ouverts à un éventuel dialogue visant un dénouement heureux entre les deux parties, ils interpellent également le Président de la Transiton, Chef de l’Etat, me general Brice Clotaire Oligui Nguema à avoir un regard particulier sur cette affaire très affligeante pour ces familles.

Vincent Ranozinault

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