Super CKdo SNI :  comme des esclaves libérés les salariés exigent le départ de la patronne

Scène inimaginable ce mardi matin devant le magasin Super CKdo  au carrefour SNI Owendo. Les travailleurs ont vivement manifesté contre deux de leurs patrons qui les traitent, selon eux  comme des moins que rien ou des esclaves.

Nous sommes très maltraités par madame Badia Habib Allah et son adjoint Cherubin Mombo”, s’est lamentée Lucienne Ilengou, caissière.

Ces deux chefs ou patrons n’auraient aucun respect pour leurs travailleurs qu’ils licencient à volonté sous le prétexte que beaucoup de personnes sont à la recherche du travail donc peuvent valablement remplacer ceux qui bouderaient les ordres ou leur autorité.

Des accusations corroborées par Mme Adégnika Mbia, épouse Massala, Déléguée générale du personnel de ce centre commercial, filial du groupe CECA GADIS, plus grand distributeur du pays.

 “Ils ne sont pas à l’écoute du personnel”, a enfoncé Mme Massala s’exprimant sous le choc.

Le licenciement récent d’un collègue est la goutte d’eau qui a explosé la marmite cocote chauffée à bloc dans plusieurs autres magasins du groupe où des « colons » nègres martyrisent leurs ouvriers.

La grève des agents du Super CKdo SNI pose le problème du respect du code de travail dans les chaînes de distribution au Gabon. Mal payées, les caissières sont souvent obligées de passer par un vigile qui les palpent et fouille leurs sacs avant de quitter le magasin.

Marie Dorothée

One thought on “Super CKdo SNI :  comme des esclaves libérés les salariés exigent le départ de la patronne

  1. Que les nouvelles autorités se penchent sur cette situation car il n’y a pas que les agents des magasins du groupe ceca gadis qui en souffrent. Tous les magasins, quelque soit leur nature.

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