Tchibanga : un présumé assassin en cavale rattrapé pour avoir tenté d’assassiner un jeune de 17 ans

Le gabonais Ephrem Maganga Idoundou, 57 ans, a été récemment rattrapé par la justice à Tchibanga alors qu’il était en cavale depuis plusieurs années pour avoir été cité dans la disparition d’un chef de village, crime présumé pour lequel 6 de ses camarades purgent actuellement une peine de prison, rapporte lundi le quotidien national L’union.

Ancien agent de la SETRAG devenu technicien des lignes de l’ex OPT, Ephrem Maganga Idoundou est un homme à la réputation sulfureuse.

Il y a plusieurs années, son nom est cité dans la disparition mystérieuse en forêt de Paul Doukaga, chef de village de Malougué 1. Six personnes interpellées sont actuellement en prison dans cette affaire mais Ephrem Maganga Idoundou a échappé. Il était en cavale.

L’homme a été rattrapé pour avoir tenté de fusiller un jeune de 17 ans parti puiser de l’eau vers 22 heures à la pompe publique avec 4 de ses camarades dans la nuit au quartier Mizanzela. C’était le 14 novembre dernier.

Alors que les jeunes garçons s’attèlent à leur tache, ils entendent une personne raclant bizarrement sa gorge comme pour leur faire peur. Tous cherchent qui a poussé le cri ? Un des adolescents reconnait Ephrem Maganga Idoundou. Celui-ci s’énerve et approche avec un morceau de chevron et menace de tuer le petit garçon. Apeuré, il fuit avant de croire que le violent papa s’est ravisé. Erreur, Maganga Idoundou repart dans sa maison. S’arme d’un fusil de type calibre 12 et se met en embuscade dans le noir.

Lorsqu’il aperçoit le petit, il tire à bout portant mais rate sa cible. Tous les enfants s’enfuient et vont raconter l’horrible scène.

Convoqué à la brigade de gendarmerie locale, il reconnait avoir tiré un coup de feu en l’air. Les gendarmes pas convaincus le présente au tribunal où il est reconnu comme un fugitif dans l’affaire de la disparition en forêt du vieux Paul Doukaga. Il a immédiatement été placé sous mandat de dépôt.

Antoine Relaxe

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