Irénée Onanga écope de 15 ans de prison le viol de sa belle-fille de 12 ans

C’est une série de condamnation de viol sur mineur de moins de 18 ans, qui se poursuit à Port-Gentil, capitale économique depuis le 18 mars dernier. Irénée Onanga, ce gabonais âgé de plus de 40 ans, a été envoyé en prison pour les quinze prochaines années pour le viol de sa belle-fille de 12 ans. C’était en juin 2020 que la gamine Merliza S.K a été victime de viol, par le conjoint de sa tante alors qu’elle était partie passer un séjour chez sa tante.

Merliza S.K se trouvant avec son bel- oncle Guy Irénée Onanga à deux dans la maison, ne se doutait pas un seul instant qu’elle allait passer un mauvais séjour. Pendant que sa tante Laëtitia Magangue Magangue était sortie, son concubin Guy Irénée Onanga s’introduit malicieusement dans la chambre de sa belle-fille qui scrollait ses contenus téléphoniques. Sursautant de peur suite à cette intrusion, elle est prise entre la gorge par ce monsieur, père de cinq filles, qui lui bouche sa bouche à l’aide de ses mains.

Par la suite, il exige à la gamine de lui agiter le pénis, chose qu’elle exécuta sans broncher au regard des menaces de Guy Irénée Onanga. Sentant son pénis droit comme une règle et tendu tel un cheval, il tente de l’introduire dans la foufoune de l’adolescente en vain du fait de l’étroitesse de l’organe reproducteur de l’enfant.

Déterminé, il passe à l’acte finalement après avoir introduit son index et son majeur ensemble dans le vagin de sa victime de 12 ans. Rugissant de bonheur pour avoir enfin atteint son objectif de coucher avec celle qu’il admirait depuis longtemps, Guy Irénée Onanga s’en allant laissant sa belle-fille seule, en pleurs dans la chambre. Guy-Landry et Marie-Noëlle, les deux enfants du bourreau de leur cousin, rentrant à la maison s’interrogent du visage abattu de leur aînée. Estomaqués d’apprendre que leur père légal venait de violer Merliza S.K. ils se soutiennent tous dans des larmes infinies et joignent enfin dame Laëtitia Magangue Magangue qui se hâte de revenir dans son foyer. Informée des faits, elle conduit la petite fille dans un centre de santé, où le médecin constate avec facilité l’horreur en confirmant la cassure de l’hymen chez la gamine.

La plainte est déposée, le présumé auteur interpellé par les éléments de la Police Judiciaire. Questionné, Guy Irénée Onanga, a simplement rejeté les accusations de viol. La victime dans son audition a confirmé que le mis en cause a abusé d’elle, précisant au passage qu’il osait très souvent toucher ses fesses et ses seins. Une attitude qu’elle a, à maintes reprises, dénoncé chez sa grand-mère qui est restée bouche cousue.

Tentant de s’échapper des mailles de la justice, il a pris pour prétexte le fait que la victime était comme sa fille vue qu’il s’en est occupé depuis ses 4 ans avant de nier une nouvelle fois les faits. Les déclarations accablantes de la victime ont éclairé la Cour qui lui a reconnu coupable du crime de viol sur mineur par personne ayant autorité sur la victime. En répression, lui a condamné à 15 ans de réclusion criminelle dont 4 ans assortis du sursis. Il a aussi été condamné à un million de Francs CFA d’amende outre les dépens. Ses filles présentes au procès n’ont eu de cesse de clamer l’innocence de leur père dans cette affaire, en vain la Cour criminelle a tranché.

Jean Jacques Rovaria Djodji

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