L’actuel positionnement politique du Président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), Hervé Patrick Opiangah susciterait des foudres de certains membres proches du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir), lesquels auraient ourdi un complot contre l’ancien Ministre des Mines pour le faire taire.
Notre confrère « Dépêches 241 », révèle qu’Hervé Patrick Opiangah a porté plainte contre X ce mercredi 20 novembre 2024 au parquet de Libreville suite à des confidences qu’auraient fait un agent de la Garde Républicaine à l’ancien membre du Gouvernement sur une réunion secrète tenue dans une résidence privée par « des hautes personnalités et des dignitaires de la République », à l’effet de « comploter contre moi et monter divers stratagèmes dans le but de m’accuser des infractions d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, notamment des crimes ou délits contre la sûreté extérieure ou intérieure de l’Etat », souligne la plainte.
La gravité de ces faits, aurait amené HPO, à porter plainte contre l’agent à l’origine des révélations, afin de « faire la lumière sur cette affaire et de délier le vrai du faux ». L’objet de la plainte d’Hervé Patrick Opiangah semble avoir pour but de confondre l’intéressé pour découvrir si ces faits ont été allégués de bonne foi et ou de mauvaise foi.
Le patron de l’UDIS, qui resterait toujours proche du CTRI, paierait le prix de son positionnement politique pour avoir appeler le peuple gabonais à voter « non » lors du référendum du 16 novembre écoulé. Une attitude qui gênerait certains proches du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Autre fait qui susciterait le courroux de certains proches du CTRI, l’affaire Webcor et l’Etat Gabonais. Suivant les dispositions de la loi qui autorisent chaque citoyen gabonais d’agir en républicain pour défendre le pays, Hervé Patrick Opiangah, a, dans le même élan dénoncé l’accord transactionnel signé entre le Gabon et la société Webcor. Pour lui, cet accord constitue une « véritable escroquerie contre l’Etat Gabonais ».
Le citoyen Opiangah ne comprend pas pourquoi certains termes de l’accord transitionnel obligent le Gabon à payer 65 milliards de FCFA à cette entreprise qui avait pourtant perdu le 21 juin 2018, le procès devant la cour d’appel de Paris en France au profit de l’Etat Gabonais.
Camille Boussoughou