Une centaine des militants de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), parti politique plongé dans une léthargie depuis le décès brusque (15 octobre 2011) de son leader charismatique, Pierre Mamboundou, a rejoint le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à Port-Gentil, ancien bastion de l’opposition.
Les néo PDGistes disent avoir faire le choix de la raison en ralliant le parti au pouvoir. Cette démission et adhésion collective est l’œuvre de Georges Moukielou, ancien coordinateur communal de l’UPG à Port-Gentil qui s’est dit doté d’une solide expérience politique de plus d’une vingtaine d’années, à mettre à contribution dans sa nouvelle famille politique.
« J’ai mesuré le chemin parcouru dans l’opposition et je me suis rendu compte de l’illusion dans laquelle j’ai été entretenu et abusé. Aujourd’hui j’ai décidé de partir de mon ancienne formation après observations, et de regagner les rangs du PDG. Notre vision est de soutenir la politique du Distingué Camarade président Ali Bongo Ondimba pour lui donner une victoire cash en 2023 », a indiqué sans détour M. Moukielou lors d’une cérémonie dédiée.
La cérémonie riche en symboles, a été rehaussée par le Doyen Politique de la province de l’Ogooué Maritime, Michel Éssonghé, du secrétaire national 8, Richard Albert Royembo, Gabriel Tchango Mairie de Port-Gentil et Jean Fidèle Otandault, député et ancien Ministre des finances.
« Le PDG prône le respect scrupuleux des aînés. Sachiez que c’est pas la première fois que le PDG enregistre de nouvelles adhésions, je peux vous dire que nous en sommes fiers et je vous dit que vous avez votre place au PDG », a déclaré Richard Albert Royembo.
A l’endroit des militants, Michel Éssonghé a estimé que « vous apportez aujourd’hui de l’espoir parce-que votre dynamisme naissant et votre engagement nouveau, sont des signes positifs pour les batailles futures ; alignez-vous surtout sur les valeurs du parti prôné par le chef de l’État ».
Vincent Ranozinault