Dialogue national inclusif : Maganga Moussavou accuse le CTRI de vouloir mettre les partis sous sa tutelle

Le président du Parti social démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou réagissant au communiqué du ministère en charge de la Réforme des institutions demandant aux partis politiques légalement reconnus de soumettre chacun une liste de 4 membres parmi lesquels seront choisis les représentants de la classe politique au dialogue national inclusif, a accusé les militaires de vouloir mettre les partis politiques sous la tutelle du CTRI, l’organe qui a pris le pouvoir au Gabon le 30 août 2023.

« Je ne comprends pas ce communiqué », s’est offusqué le président du PSD. L’ancien ministre sous Omar Bongo et Ali Bongo déplore une décision ambiguë qui vise à créer la zizanie au sein des partis politiques.

Pierre Claver Maganga Moussavou pense que le fait de donner au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le privilège de choisir les représentants de la classe politique au dialogue national inclusif est une volonté de nuire aux partis politiques. Ces derniers perdraient le contrôle de la direction du parti qui les a désignés, renifle le président du PSD connu pour sa « longue bouche ».

Camille Boussoughou

2 thoughts on “Dialogue national inclusif : Maganga Moussavou accuse le CTRI de vouloir mettre les partis sous sa tutelle

  1. Celui-là devait se mettre en retrait de la vie politique au Gabon. Il est usé, ce qui est normal dans la vie de tout être. En plus, il vient parler des partis politiques! Le sien est sa machine à fric. Peut-il dire au peuple quel est l’impact des partis politiques dans la lutte contre le sous développement du pays entre 1990 et 2023?
    Depuis 1990 à 2023, la politique a enrichi des individus et a appauvri le peuple. « Les pauvres d’hier sont devenus les riches d’aujourd’hui » dixit feu Philippe Mory. Ils sont devenus milliardaires, non pas parce qu’ils ont créé des entreprises florissantes, mais tout simplement pour avoir fait de la politique politienne.
    Jean PING a gagné l’élection présidentielle de 2016, pourtant organisées par le pouvoir, sans parti politique. C’est pour dire que le peuple gabonais n’est plus dans les partis politiques, même plus au PDG.
    Si le CTRI veut présenter un candidat aux présidentielles, qu’i tourne le dos aux partis pour se mettre du côté du peuple.
    Pauvre Pierre Claver, le succès de 1993 est loin derrière
    Merci

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