À la suite du courrier vraisemblablement adressé au ministre du Budget et des comptes publics, Charles M’ba, par son Collègue de l’Économie et des participations, Mays Mouissi, des sources généralement bien informées au ministère de la Communication et des médias, en charge de ce dossier, affirment que les fonds nécessaires au remboursement partiel et progressif des épargnants de la PosteBank SA, quoiqu’inscrits sur une ligne budgétaire de la loi des finances 2024, ne sont pas encore disponibles et libérés pour être mis à la disposition des bénéficiaires.
Selon ces mêmes sources, le décaissement attendu de la première tranche de 10 milliards de Francs CFA, dédiés prioritairement au désintéressement des petits épargnants, se ferait via un compte spécial ouvert à cet effet par le ministère de la Communication et des médias, à la Caisse des dépôts et des consignations (CDC).
Environ 60 000 épargnants seraient concernés par l’enveloppe globale de 31,212 milliards de Francs CFA que l’Etat a décidé d’apurer en 3 ans, sur la base d’un plan d’utilisation au tiers chaque année, suggéré par le ministère de tutelle et validé par les plus hautes autorités de la transition. Le reste de la dette globale qui s’élève à 41,154 milliards Francs CFA est due aux entreprises.
Ces sources ajoutent que le ministère de tutelle, en collaboration avec les services compétents du ministère du Budget et des comptes publics, s’emploient à faire diligence sur ce dossier, inscrit parmi les priorités du gouvernement et du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
C’est une période de grand espoir qui s’ouvre donc pour les épargnants de la PosteBank SA, après sept (7) ans d’attente. En 2017, la PosteBank SA, filiale de la Poste a fait faillite, hypothéquant les économies de nombreux épargnants.
Après de nombreuses promesses non tenues sous le régime déchu, d’Ali Bongo Ondimba, le gouvernement de la transition se dit déterminé à apurer cette créance. « Encore un peu de patience », insistent des sources proches du ministère de la Communication et des médias.