Une des nouvelles maisons du projet de réinstallation de la SAG sur la Transgabonaise © Gabonactu.com
Les Personnes affectées par le projet (PAP), de réaménagement de la route nationale No1 (Transgabonaise) entre 24 et PK105 par la Société autoroutière du Gabon (SAG), laissent éclater leur satisfaction par rapport à leur réinstallation, qui vient ainsi améliorer les conditions de vie.
« Ma maison d’aujourd’hui est meilleure que celle d’avant, puisque celle d’avant était en planche et elle avait déjà mis du temps ; par contre celle-là, elle est en dur », a fait constater lors d’un voyage de presse, Jacqueline Mengue Minko, une PAP, sexagénaire ayant bénéficié d’une nouvelle habitation moderne évaluée à plus de 20 millions de FCFA.
Des maisons construites aux normes sous la supervision d’un bureau de contrôle. Au total 12 maisons ont été réalisées à ce jours au grand bonheur des bénéficiaires. L’opération a consisté à « la construction par la projet et l’auto-construction » avec le matériau durable, respectant les normes environnementales.
Pour Cledrique Nguema Ndong, une autre PAP, « la SAG a été très professionnelle, ils nous ont rassuré et mis en confiance, ils nous ont accompagné, du début jusqu’à la fin des travaux de la réalisation de cette maison. On nous payait par tranche en fonction de l’avancement des travaux ».
Il y a eu plus de 1200 PAP répertoriées par la SAG. Il s’agit notamment de deux catégories de bénéficiaires : les PAP Physiques qui sont les propriétaires et occupant des terrains impactés et les PAP Economiques, lesquelles sont constituées des locataires ayant des activités économiques, des cultures et autres. Tout ce beau monde a perçu sa compensation. L’enveloppe globale consacrée par l’Etat, via la SAG pour indemniser ces foyers est estimée à plus de 3, 5 milliards de FCFA.
« Il n’y a pas que ces 12 maisons qui ont été réalisées, il y a des gens, des personnes conscientes, qui en prenant leurs compassassions, ont pensé à reconstruire les maisons qu’elles ont perdu et donc nous faisons un suivi derrière », a fait comprendre, Rebecca Oniane, responsable sociale de la SAG qui conduisait la visite guidée sur le terrain.
Dans son projet de réinstallation, la SAG dit avoir mise en place, un « Plan de restitution des moyens de substance » qui consiste à accompagner les PAP pendant plusieurs années pour vérifier si leurs conditions de vie ne se sont pas altérées ou si elles se sont améliorées.
Sydney IVEMBI
