Le président du SYPROSS, André Richard Ndi Bekoungle 13 avril à Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, 13 avril (Gabonactu.com) – Le président du Syndicat des professionnels de sécurité sociale (SYPROSS), André Richard Ndi Bekoung a accusé vendredi dans une conférence de presse le Dr Nicole Assélé, directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) d’avoir torpillé l‘élection des délégués du personnels de cette entreprise de prévoyance sociale organisée le 26 mars dernier, conformément à l’arrêté ministériel N° 000147.
« Le SYPROSS est sorti largement vainqueur de cette élection devant deux autres syndicats concurrents (…), sur 53 sièges à pourvoir nous avons remporté 46 sièges, nous avons été surpris que l’employeur ait publié les résultats totalement incohérents », a déploré M. Ndi Bekoung, brandissant les procès-verbaux signés par toutes les parties prenantes à ce scrutin professionnel.
La commission mise en place par l’employeur pour statuer sur ce scrutin a selon le SYPROSS falsifié les résultats en l’attribuant 18 sièges au lieu de 46. Ces « faux résultats » donnent le SYNA-CNSS gagnants avec 35 sièges. Le SYNA-CNSS est soupçonné d’être trop proche de la direction générale.
« Nous avons déposé un recours au niveau de l’inspection du travail pour contester ces résultats, nous constatons que le second tour n’est pas encore vidé, l’employeur s’empresse à organiser un second tour à partir du 27 de ce mois, il y a là une volonté manifeste d’emmener un climat morose dans la maison », a fustigé le leader syndicaliste, indiquant au passage avoir interpelé toutes les administrations compétentes pour prévenir une éventuelle chienlit au sein de la CNSS dans les prochains jours. Les agents seraient très remontés.
Organisée tous les 3 ans par l’employeur, l’élection des délégués du personnel de la CNSS a eu le 26 mars dernier sous la supervision de l’inspection du travail, seule entité habilitée à valider une élection professionnelle. Elle s’est déroulée simultanément dans toutes les délégations provinciales du pays.
Camille Boussoughou