Le projet Gestion de la faune et des conflits homme-éléphant implante une brigade  à Doussala pour renforcer la surveillance transfrontalière

Les officiels posant pour la postérité le 30 septembre à Doussala (frontière Gabon-Congo) devant le nouvel édifice qui devra abriter la brigade des eaux et forêts  pour renforcer la surveillance transfrontalière de l’éléphant © Gabonactu.com

Le Secrétaire exécutif de l’Agence nationale  des parcs nationaux (ANPN), Christian Tchemambela, a dans le cadre de la mise en œuvre du projet Gestion de la faune et des conflits homme-éléphant (GeFaCHE),  implanté un bâtiment flambant neuf qui va abriter une brigade à Doussala, dernier village  du Gabon frontalier avec le Congo-Brazzaville  dans le département de la Dola (Ndendé),  pour renforcer la surveillance transfrontalière.

Le bâtiment inauguré le 30 septembre 2022 par le gouverneur par intérim de la province de la Ngounié, Alphonse Ndeme, dispose  de toutes les commodités d’usage pour permette aux agents affectés  d’être dans les bonnes conditions de travail. Ils auront la lourde mission d’accentuer la lutte contre le braconnage transfrontalier de l’éléphant, un animal intégralement protégé.

« Pour assurer la mobiliser des agents affectés à cette brigade de la faune, 3 motos Yamaha, acquis également le projet GeFaCHE, sont dotés pour accroitre la surveillance dans cette zone frontalière », a indiqué M. Tchemambela.

Le projet GeFaCHE vise à réduire le braconnage des éléphants au Gabon et à renforcer la surveillance transfrontalière le long de la frontière entre le Gabon et le Congo, dans le sud du pays. Il a bénéficié d’une subvention  de 9 millions de Dollars américains, soit plus de 6  milliards de FCFA, du Fonds mondial pour l’environnement. Une allocation gérée par la Banque mondiale.

Pour le Colonel Philippe Ongouri, Directeur de la lutte contre le braconnage, l’objectif du projet est de lutter également contre les conflits homme faune autour des parcs de Loanga, Waka, Moukalaba-Doudou. Le poste de surveillance avancé de Doussala est le énième du genre, après ceux construits aux frontières de Moulengui Binza, de Mabanda et de Malinga.

Couvert à 85% des forets, le Gabon compte une forte population des éléphants de forêt oscillant autour de 45 000 à 50 000 têtes. Ces pachydermes sont souvent à l’origine de la dévastation des plantations, seules sources de revenus des paysans qui ne cachent pas leur colère. Présentement, l’Etat expérimente un projet de barrières électriques autour des plantations pour résoudre la problématique du conflit homme-faune.

Sydney IVEMBI

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