Les étudiants bacheliers retardataires et étudiants en détresse ont dans une communication, adressé une supplication au président de la transition, plaidant pour sa clémence à l’effet de la réouverture de la plate-forme e-bourse, fermée depuis le mois d’août 2O24. Une dérogation qui leur permettrait de sauver leur année académique dont l’horizon est de plus en plus incertain.
Le Collectif des bacheliers retardataires de la session 2024-2025, ainsi que des étudiants en fin de cycle, espèrent à travers la réouverture sollicitée de e-bourse, poursuivre leur parcours académique pour leur permettre de finaliser leurs inscriptions et demandes de bourse.
« Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une impasse. Nos comptes sont bloqués, aucune attestation de bourse n’est disponible, pièce essentielle à la finalisation des inscriptions et réinscriptions dans les universités et écoles d’orientation indiquées par le SOSUP », a expliqué, dépité, le Porte-parole du Collectif, Ange Léboumi.
Ces étudiants, près de 6 000, se retrouvent donc dans une situation critique et préoccupante, vraisemblablement en raison de nombreuses incompréhensions et insuffisance d’informations autour du processus d’obtention des allocations d’études, via e-bourse.
« Cette confusion a engendré un désespoir immense au sein de la jeunesse estudiantine gabonaise, car elle compromet gravement notre parcours académique, aussi bien pour les nouveaux que pour ceux qui souhaitent s’inscrire au cycle supérieur », a fait constater exaspéré, le Porte-parole du collectif.
A cause de ces imbroglios, beaucoup d’étudiants pensaient à tort qu’il suffisait de créer un compte pour postuler, sans savoir qu’une étape supplémentaire, essentielle pour l’obtention de la bourse, devait être complétée. Résultat, ils n’ont pas pu valider leur inscription dans les établissements désignés par le Système d’orientation des nouveaux étudiants (SOSUP), et leurs comptes restent bloqués.
Après plusieurs tentatives pour rencontrer le Directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), sans succès, ces jeunes se tournent désormais vers le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma et le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, dans l’espoir de trouver une solution rapide à cet écueil susceptible de compromettre le cursus académique et donc l’avenir de ces jeunes gens, si rien n’est fait.
Elliott Ana Merveille et Bétiness Makosso
Je me retrouve également dans cette même situation et toujours à l’attente d’une suite favorable 🙌🏾
Bravo à vous pour votre détermination, c’est situation nous touche tous. Il faut que Mr le Président Brice Claudaire oligui Nguema soit au courant de cette situation qui met en péril la scolarité de nombreux étudiants gabonais,qui vivent pour bon nombre sans soutien parental dans Libreville. Et que cette bourse permet de louer,de payer leurs études et les documents nécessaires à leur apprentissage.