SIDA : la Directrice de l’ONUSIDA suggère à Ali Bongo de ne plus tolérer la rupture des antirétroviraux

En fin de mission après 5 ans de présence au Gabon, la Directrice pays de l’ONUSIDA, Françoise Ndayishimiye a diplomatiquement suggéré mardi au président gabonais, Ali Bongo de ne plus tolérer la rupture des antirétroviraux qu’elle a souvent vécu comme un point noir durant sa mission dans le pays.

« Le diplomate onusien a suggéré que des efforts soient menés par les autorités gabonaises afin que les ruptures de stocks d’Antirétroviraux (ARV) constatées quelques fois, n’impactent plus la prise en charge des patients », indique le communiqué de la présidence de la République gabonaise publié à l’issue d’une audience entre Ali Bongo et Françoise Ndayishimiye.

Les ruptures des ARV sont devenues fréquentes. Elles mettent en danger la vie des 25 000 personnes qui prennent quotidiennement ces traitements au Gabon.

Libreville dépense un budget énorme pour l’acquisition de ces traitement généralement importés d’Inde. Le coût serait très élevé parce que le Gabon qui peine à mettre en place une véritable politique de gestion des stocks fait venir ces traitements en urgence.

Le pays s’est même doté d’une usine de fabrication des médicaments dont des antirétroviraux. Les ARV made in Gabon n’auraient pas encore reçu l’agrément de l’OMS pour leur mise sur le marché.

Récemment, plusieurs ONG gabonaises sont montées au créneau pour urger le gouvernement, à travers sa diplomatie économique, à se départir des chaînes des lobbys du médicament afin d’aider l’usine nationale à obtenir assez rapidement les autorisations de l’OMS de mise sur le marché des ARV made in Gabon.

Marie Dorothée

One thought on “SIDA : la Directrice de l’ONUSIDA suggère à Ali Bongo de ne plus tolérer la rupture des antirétroviraux

  1. Merci beaucoup docteur Françoise pour vos services qui on aidé le Gabon a essayé de diminuer le taux de contamination depuis 2015
    Nous continuerons toujours à combattre et nous disons :
    NON AUX INÉGALITÉS
    Non AU VIH/SIDA
    NON AUX PANDÉMIES

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