Reprise des activités de la FEGASS : les élèves de Port-Gentil célèbrent le sport

De janvier à mi-mars 2023, se tiennent à travers le pays et à Port-Gentil en particulier, les activités sportives interscolaires. Une initiative placée sous la houlette de la Fédération gabonaise des sports scolaires (FEGASS), qui voit en cette reprise d’activité deux ans après la pause dû à la pandémie COVID-19, l’opportunité donnée aux apprenants de s’exprimer, d’exprimer leurs talents, de se familiariser entre écoliers et enfin de lutter contre l’oisiveté.

Les lycées Joseph Ambourouet Avaro, lycée technique Jean Fidèl Otando, lycée Thuriaf Bantsantsa, le lycée Bac-aviation, le Ces du Parc et bien d’autres, ont répondu présents à l’appel qui leur a été envoyé. Les disciplines retenues sont ; le football, le handball, le basketball, l’athlétisme et les arts.

« Il faut dire que c’est une reprise de la fédération gabonaise des sports scolaires. Le bilan à mi-parcours est positif et on enregistre l’engouement des élèves de toute la ville. C’est la jeunesse de Port-Gentil qui est en l’honneur », a déclaré Pierre Onanga Ossounda, Directeur d’académie provinciale de l’Ogooué-Maritime.

Pour le DAP de, « nous sentons le talent de nos jeunes mais aussi, le travail bien fait des encadreurs. Cet engouement c’est simplement dû au fait que, les jeunes étaient en manque. Nous pensons que l’année prochaine cela va reprendre de la plus belle des manières. L’idée recherché c’est d’être en synergie avec les différents établissements, faire en sorte que les différents élèves se connaissent afin qu’ils cultivent les valeurs d’unité et le fair-play ».  

L’organisation des phases éliminatoires des jeux scolaires et universitaires a été confiée à la Fédération gabonaise des sports scolaires (FEGASS). Créée en 1998, la FEGASS a pour objectif, celui de développer et dynamiser la pratique du sport à l’école mais surtout, celui de participer à l’épanouissement de la jeunesse gabonaise en générale et celle de Port-Gentil en particulier.

Un événement qui a été marqué par la prestation de pièces de théâtre dans lesquels en vingt minutes, tous les acteurs devaient présenter leur chef-d’œuvre au public. Le veuvage, la maltraitance et la spoliation, sont entre autres, les thématiques qui ont émerveillé, sensibilisé et interpellé l’assistance venue pour la circonstance. Un fait sociétal qui cause de nombreuses victimes (femmes) dans les coutumes africaines et gabonaises en particulier.

« On voulait faire ressortir comment se passe le rituel du veuvage après le décès d’un mari. C’est un aspect que nous vivons tous les jours, voilà pourquoi nous avons jugé utile, de représenter ça sous forme théâtrale. D’une manière ou d’une autre, il était question également de ressortir la vérité, sur ce qui se passe dans nos maisons, dans les villages et nos villes car, très souvent les femmes sont celles-là qui souffrent le plus », a laissé entendre Ange N’nang Évouna, maître de scène.

Vincent Ranozinault

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.