Le prochain départ en retraite du DAP du Haut-Ogooué enflamme la toile

Le Directeur d’académie provinciale du Haut-Ogooué, Gaston Kantoubou @ Gabonactu.com

Libreville, 24 avril (Gabonactu.com) – Le directeur d’académie provinciale du Haut-Ogooué, Gaston Kantoubou ira finalement en retraite à la fin de cette année. Il aurait enfin accepté de s’y résoudre, deux ans après cette décision dont les enseignants du Haut-Ogooué attendaient l’application.
Dès l’acceptation de la décision par celui que les enseignants appellent aussi ’’Matériel’’ ou ’’Highlander Mc Leod’’ pour avoir passé près de deux décennies au même poste et dans le même bureau, la toile s’est enflammée. De nombreux enseignants ont posté des réactions plutôt de dépit à l’encontre de celui qu’ils ont eu pour chef de 1999 à 2001 et de 2008 jusqu’à maintenant, avec un passage de 7 ans à Koula-Moutou dans la province de l’Ogooué Lolo, entre 2001 et 2008.
« Je vais m’acheter du champagne que je dois réserver pour le jour ’’ J ’’», a écrit un enseignant qui, semble-t-il a eu une carrière mouvementée à cause des caprices de son chef.
Selon le même enseignant qui cite une source proche de la direction d’académie provinciale (DAP), « le vieux Gaston a fini par lever une fesse sur la décision de sa mise à la retraite, sur laquelle il s’était assis depuis deux ans, faisant de l’ombre à la star montante de cette administration, fortement pressentie pour lui succéder ».
Ses collaborateurs qui sont presque en transe lui reprochent une série de griefs, dont les affectations fantaisistes, la corruption à grande échelle et le blocage des dossiers de certains enseignants qui ne faisaient pas partie de son sérail.
C’est le cas de Louis Lems Etimantsouo qui ne veut pas lui pardonner le fait d’avoir empêché la direction de l’école conventionnée de Comilog de le recruter, alors qu’il y voyait l’aubaine de sa vie.
« Je ne l’oublierai jamais. Il avait interdit au directeur de l’école privée de Comilog Moanda qui avait vu en moi un brillant enseignant de me recruter. J’ai coulé des larmes dans les bras de ma femme qui me consolait comme un bébé », a-t-il expliqué, amer.
Pourtant, dans l’administration gabonaise il n’est rare de voir un fonctionnaire en poste deux à quatre ans après la date réelle de sa mise en retraite, indique-t-on.
 

Camille Boussougou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.