La CPG pour l’apurement de la 2ème tranche de dette intérieure

Le premier ministre qu’entouraient la ministre déléguée à l’économie et celle de la promotion des investissements privés  ainsi que le bureau de la CPG lors de la réunion le 11 avril à Libreville @ Gabonactu.com   

 

Libreville, 11 avril (Gabonctu.com) – Le Président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar, flanqué des membres de son bureau,  a  proposé mercredi au Premier Ministre, Emmanuel Issozé  Ngondet, lors  d’une réunion technique, un nouveau mécanisme de financement rapide de la 2ème tranche de la dette intérieure évaluée à 150 milliards de FCFA.
 
« Nous souhaitons, nous entreprises membres de la CPG, négocier avec une banque qui rachète nos créances pour la partie qui n’est  pas financée aujourd’hui (les 150 milliards). Le rachat de cette dette par la banque nous permettra de nous désengager et laisser l’Etat rembourser à cette banque avec qui nous discutons », a déclaré M. Bâ Oumar, au terme de la rencontre considérée fructueuse par les deux parties.  Le nom de ladite banque n’a pas été révélé.
 
La  seconde tranche viendra compléter la première (160 milliards de FCFA)  dont le mécanisme d’apurement a été  proposé par le « Club de Libreville ».  Pour l’année 2017, le gouvernement avait pris la décision d’éponger la dette intérieure de l’Etat à hauteur de 310 milliards de FCFA.
 
Selon le gouvernement, la première enveloppe de la dette intérieure sera soldée sous peu par le Club de Libreville, un Groupement d’intérêt économique  (GIE), chapeauté par le  groupe BGFI Bank, premier établissement financier en Afrique centrale.
 
« Ces deux mécanismes mis en semble permettront de couvrir l’essentiel des besoins relatifs à l’apurement de la dette intérieure qui aura un impact sur l’économie réelle du pays », a soutenu M. Bâ Oumar.
 
La CPG regroupe à son sein plusieurs grandes entreprises (300), dont certaines accusent des tensions de trésorerie. Ces difficultés financières sont tributaires de la dette intérieure que l’Etat peine à payer depuis plusieurs années suite à la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole. Le pays tire l’essentiel de ses ressources de la production pétrolière.

Sydney IVEMBI

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