La Journée internationale des forêts, célébrée chaque 21 mars, est une occasion de sensibiliser le monde entier sur l’importance des forêts. En 2025, le thème retenu, « Forêts et alimentation », met en lumière le rôle crucial des forêts dans la sécurité alimentaire et le bien-être des populations. La commune d’Omboué dans le département d’Étimboué a été le site idéal de la campagne de sensibilisation sur les enjeux fondamentaux liés à la préservation durable des forêts et son rôle prépondérant sur l’alimentation mondiale.
« La forêt, leur gestion et l’utilisation durable de leurs ressources sont les éléments essentiels dans la lutte contre les changements climatiques. Ils permettent de contribuer à la prospérité et au bien-être des générations actuelles et futures », rappelle Jean-Robert Nguema Nnang, gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime.
Encourager des pratiques agricoles qui intègrent les arbres et préservent la fertilité des sols tout en réduisant la pression sur les forêts, améliorer les systèmes de surveillance et de contrôle et impliquer les populations locales dans la protection et l’exploitation durable des ressources forestières faisait l’objet de cette campagne de prise de conscience. Aussi, la préservation des forêts est essentielle non seulement pour la biodiversité et le climat, mais aussi pour les milliers de personnes qui dépendent directement de ces écosystèmes.
« Nous faisons tout pour que les entreprises suivent les aménagements, respectent le Code forestier pour qu’elles s’alignent à la réglementation forestière au Gabon », a indiqué le colonel Victor Shirley Manfoumbi, directeur provincial des eaux et forêts de l’Ogooué-Maritime.
Les forêts du département d’Étimboué dans la province de l’Ogooué-Maritime jouent un rôle essentiel dans l’équilibre écologique de la localité. Elles absorbent des millions de tonnes de dioxyde de carbone chaque année, régulent le climat, protègent la biodiversité et fournissent des ressources vitales aux populations locales.
« Étimboué est la zone où il y a de permis de superficie forestière exploitable attribué par l’État. Nous n’avons pas de problème d’exploitation illégale des forêts mais cela n’empêche pas que nous avons une veille permanente sur comment les entreprises mènent leurs activités », indique le colonel Honoré Koueli Mabika, chef cantonal des eaux et forêts.
Cette sensibilisation a été marquée par le ramassage et la collecte des ordures tout au long des côtes maritimes, du département d’Étimboué.
Jean-Jacques Rovaria Djodji
