Les oiseaux d’Ali Bongo ont « atterri » dans le Parc animalier de Libreville

Dans une communication faite sur le compte officiel Facebook du nouveau Parc animalier de Libreville, le responsable dudit parc, Lewis Mangongo, a fait savoir que « Les oiseaux de l’ancien président gabonais, Ali Bongo Ondimba ont été recueillis au Parc animalier de Libreville où ils pourront bientôt être présentés aux visiteurs du parc », a-t-il affirmé.

Le responsable du Parc animalier de Libreville précise que « Ce sont près de 20 “rescapés” que le parc vient d’accueillir, nos célèbres perroquets gris du Gabon, et bien d’autres oiseaux, que le grand public pourra bientôt découvrir dans nos volières », a-t-il écrit.

La publication soutient que les oiseaux proviennent de la « résidence NAM » où il y a « deux mois un cheptel de 40 oiseaux, avaient été recensés. Moins d’une vingtaine d’entre eux sont vivants deux mois après », poursuit la publication. Une mortalité expliquée « par une nutrition inadaptée aux différentes espèces, et un manque d’entretien », renseigne le texte.

« S’occuper de ces animaux nécessite des conditions très strictes et adaptées à chaque espèce. Nous avons trouvé de grands oiseaux, tels que les flamands roses en détresse et regrettons la perte de tous les aras Hyacinthe ! », déplore le médecin vétérinaire, Dr Lois Allela Nontse, cité dans le document.

… ces oiseaux flamants roses (à gauche), aras bleu jaune (au milieu) et perroquets gris du Gabon (à droite), recherchés par l’ancien président Ali Bongo Ondimba © D.R.

« On ne pouvait pas laisser mourir tous les oiseaux », a commenté une source contactée par Gabonactu.com. « La résidence NAM » n’est pas connue du grand public. Tout laisse croire qu’il s’agit d’un nom de code attribué à celle de l’ancien chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Vendredi dernier, l’ex numéro un gabonais a signalé, via son avocat, la disparition de ses oiseaux de compagnie. 21 oiseaux au total ont été emportés nuitamment parmi lesquels des perroquets gris du Gabon, des inséparables, des flamants roses, un touraco, des loris et des aras.

L’affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux.

M.-O. Mignonne

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