Brice Kelly Mavoungou alias Then a 21 ans et est déjà très bien connu des milieux carcéraux du Gabon, et celui de Port-Gentil en particulier pour avoir fait la prison une fois. Ce père d’un enfant est poursuivi pour vol avec arme, un crime prévu et puni par les dispositions des articles 292 et 295 du Code pénal. Dans les quartiers de la capitale économique celui qui se fait appeller Then, n’a de cesse de sillonner à tout temps et sans relâche les coins et recoins de la capitale économique pour dépouiller les victimes de leurs biens. Des crimes qu’il reconnaît avoir commis impunément.
« Je suis là pour plusieurs braquages, j’ai eu à déposséder plusieurs personnes de leurs articles. J’ai dépossédé des gens de leur argent, leur téléphone et de leur sac. Je peux sortir mon arme quand on me poursuit pour ne pas qu’on m’attrape », confirme le présumé accusé Brice Kelly Mavoungou.
Un seul objet dissuasif lui sert à commettre sans scrupule de tels actes. À base d’une arme, ce père d’un enfant pour lequel il ne s’en occupe point, intimide tard dans la nuit ces cibles. Une fois la marchandise en main, il prend la fuite pour écouler tranquillement tous les articles dérobés. Les marchés et les ghettos de la capitale économique sont ses centres commerciaux illicites.
« Je revends ça souvent au marché du grand village parfois à 40 000 FCFA ou 50 000 FCFA, et vraiment ça dépend de l’article. Mais je vends ça au marché où dans les ghettos, tout dépend de l’endroit où je trouve le client. J’ai eu à faire ça à plusieurs personnes que je ne peux pas donner un chiffre », précise-t-il.
S’il a déjà flirté avec le milieu carcéral pour coups et blessures volontaires dans un passé récent, un fait également qui ne lui a pas servi de leçon, Brice Kelly Mavoungou est un ex-tolard abonné aux drogues dures, etc….
‹‹ Parfois je vends ça au ghetto du nyahoulet, à celui de Sindara où à celui de N’tchéngué à la décharge. Sincèrement je regrette les actes que j’ai posé car, j’ai privé certaines personnes de leurs biens. J’avoue sincèrement que je fume la cigarette et le chanvre ››, reconnaît-il.
La prison aussi cruelle soit-elle n’a pas permis au prévenu d’éviter des actes déviants. Ce dernier accuse ses actes par une mauvaise fréquentation à sa sortie de tôle.
‹‹ Ce que j’ai vu en prison m’a fait vraiment peur mais quand je suis sorti, j’ai fréquenté mes amis et je n’ai pas su garder mon sang-froid. Sinon ce n’était pas la meilleure chose à faire ››, pense-t-il tardivement.
Jean-Jacques Rovaria Djodji
Ce criminel qui a choisi le chemin du crime,ses 2parents mère et père sont gabonais, il est gabonais de souche, olingui qui a mené les conneries de gabonais de souche en oubliant les autochtones du Gabon sont les pygmées.