Le Délégué spécial du conseil départemental de la Doutsila limogé : les populations remercient Oligui Nguema

Les populations du département de la Doutsila faisant la marche de soutien au Président de la Transition D.R

Les populations du département de la Doutsila ont organisé une manifestation le 1er avril dernier à Mabanda, chef-lieu, en vue d’exprimer leur infinie gratitude au Président de la Transition, le général  Brice Clotaire Oligui Nguema, pour avoir accédé à leur requête portant annulation de la nomination du délégué spécial en charge de leur collectivité locale.

En effet, dans une pétition datée du 22 février 2024,  les ressortissants du département de la Doutsila ont sollicité la destitution de Lamenais Nzigou Manguila, dont les origines doutsiloises n’ont pas pu être prouvées et à qui il manque l’ancrage local.

Les Doutsilois en ont profité pour appeler à la candidature du Président de la Transition à la prochaine élection présidentielle, afin qu’il parachève l’œuvre  de salubrité publique commencée le 30 août 2023 avec « le Coup de libération ».

Les sages de Mabanda visiblement contents de la décision du CTRI © D.R
Les sages de Mabanda visiblement contents de la décision du CTRI © D.R

Pour clore leur manifestation, ils ont organisé une marche, à l’effet d’inviter le Chef de l’Etat à effectuer le déplacement de Mabanda lors de son séjour dans la province de la Nyanga, dans le cadre de la tournée républicaine. Il pourra ainsi constater par lui-même les multiples difficultés auxquelles ses compatriotes de la Doutsila sont confrontés au quotidien, notamment en ce qui concerne le réseau routier et la santé.

Par la voix de leur doyen, Jean-Pierre Koumba, les Chefs des six quartiers de Mabanda ont soulevé la question de l’augmentation de leurs émoluments, faisant remarquer que ceux des chefs de villages et de canton ont été revus à la hausse par le président de la transition.

Érigée en département en janvier 1986, la Doutsila, qui compte environ 4 500 âmes, vit dans le dénuement permanent, sans pouvoir tirer profit de l’exploitation de ses nombreuses essences forestières. Dans le temps, les populations de cette terre à vocation agricole vivaient de la production de grandes quantités de taros et de banane. Mais le mauvais état du réseau routier, qui ne permet plus l’écoulement facile des produits, et le conflit homme-faune ont découragé les bonnes volontés.

Antoine Relaxe

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