La dernière-née des plate-formes politique en république Gabonaise qui revendique l’adhésion d’une quarantaine de formations et associations, boude les conditions de préparation et d’organisation du dialogue d’Angondjé, non sans tourner en dérision les raisons ayant conduit au glissement du chronogramme de démarrage des travaux. En considération de cette posture, la CVDI qui dit avoir mis en place une cellule de veille externe, en lien avec la coordination de ses délégués au dialogue national inclusif, dirigée par David Mbadinga, ancien ministre et président de l’Union du peuple gabonais loyaliste (UPGL), en appelle à l’intervention urgente de la facilitation de la CEEAC dans la transition au Gabon.
Dans une communication faite jeudi au siège du Rassemblement pour le gabon (RPG), le président de la Coalition pour un véritable dialogue inclusif, Thierry D’Argendieu Kombila et ses compères n’ont pas fait dans la dentelle contre ce qu’ils qualifient de « campagne insidieuse sur une prétendue responsabilité de l’ensemble de la classe politique gabonaise sur la crise qui a frappé de plein fouet notre pays, menée dans l’objectif de dresser le peuple gabonais contre tous les acteurs politiques sans différenciation ».
Or, soutient le CVDI, « l’échec des politiques publiques au Gabon incombe au plus haut point au Parti démocratique gabonais (PDG) qui a dominé, depuis plus de 56 ans, les institutions publiques sans interruption, en s’appuyant sur des bras séculiers pour se maintenir au pouvoir contre vents et marées », a affirmé, Martin Boundzanga, Porte-parole du CVDI et Vice-président du RPG.
Libertés retrouvées et dialogue dans la recherche des compromis dynamiques et non à travers des compromissions
Pour le président de la CVDI, Thierry D’Argendieu Kombila, la tournure prise ces 24 dernières heures par le dialogue national ‘’dit inclusif’’ selon ses termes, serait « un fait sans précédent, les travaux en commissions devant débuter une semaine après l’ouverture des assises ».
Une situation confuse et déplorable, selon le président de la CVDI, dont les raisons avancées (distribution des badges aux participants, formation des membres des commissions et validation des sites retenus pour recevoir les commissaires du dialogue) seraient d’une vacuité déconcertante. Preuve d’un « cafouillage », alors que les forces vives de la nation, les sages et dignitaires en tête, avaient « recommandé la mise en place d’un comité préparatoire, rassemblant toutes les parties prenantes au dialogue, en vue de définir les contours techniques et intellectuels de ce grand rendez-vous avec l’histoire » a-t-il argumenté.
Mais ce qui fait monter davantage l’adrénaline dans les rangs de la Coalition pour un véritable dialogue inclusif, selon son président, c’est que non satisfait de s’être arrogés le droit de désigner les délégués des partis politiques aux dialogue, « les organisateurs dudit dialogue qui sont à la fois maître d’œuvre et d’ouvrage décident désormais de l’affectation subjective des commissaires au sein des commissions et sous-commissions des assises nationales », a-t-il fulminé ; alors que « chaque participant, en fonction de son ressenti et son expertise devrait être amené à faire librement le choix de la commission dans laquelle il apporterait au pays son savoir-faire », explique Thierry D’Argendieu Kombila.
Pire, dénonce la Coalition qui croit observer « avec commisération, doute et perplexité que les figures notoirement connues et issues des partis politiques appelées à enrichir les débats sur les problématiques des réformes institutionnelles de la réforme de l’Etat, sont isolées et la plupart éjectées de la commission politique et ses quatre sous-commissions ».
Appel à l’aide au secours, à l’endroit de Faustin Archange Touadéra et la task-force des facilitateurs internationaux
Si ce n’est déjà fait, la CVDI dit saisir dans les meilleurs délais les facilitateurs de la CEEAC sur la base de trois propositions majeures suivantes : convocation d’une réunion des parties prenantes pour trouver un compromis sur la composition des commissions et sous-commissions, ainsi que l’adoption d’un mode opératoire de répartition des commissaires des partis politiques venant du CTRI, du monde associatif, de l’administration, des confessions religieuses et de la société civile; sur la base des quotas égalitaires oscillant entre 5 et 10 représentants par partie prenante, affectés dans les commissions et sous-commissions.
Dernière requête formulée par la Coalition pour un véritable dialogue inclusif, la présentation à la facilitation internationale, par chaque partie prenante, de la liste d’aptitude de ses commissaires devant occuper des responsabilités au sein des commissions et devant appartenir à des sous-commissions. Et ce, selon des critères objectifs pour sécuriser et garantir la sécurité des travaux.
Alph’-Whilem Eslie
n »importe quoi tu peux toujours attendre , on ne veut pas te voir dans ce dialogue votre temps est terminé continue ton chantage le dialogue suit sont programme .Tu penses manipuler le médiateur tu crois qu’il est naïf et qui ne connait pas votre jeu
Faire des critiques pour exister dans le débat politique , c »est tous ce qui vous intéresse la qualité des commissions, les commissaires pour la plupart universitaires et spécialistes des domaines , reflète le niveau du débat et qualité des résultats sera surement à la hauteur ; le reste c »est de la distraction