Pétrole : le Gabon décide de racheter le pétrolier Assala Energy

Le président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguéma a annoncé dimanche dans un message de vœux à la nation gabonaise que son pays a décidé de racheter la compagnie pétrolière Assala Energy ex Shell Gabon en cours de vente actuellement.

« Dans l’optique d’augmenter nos recettes, nous avons décidé de faire valoir les droits de préemption de l’Etat pour le rachat de la société pétrolière Assala », a notamment déclaré le président gabonais.

« C’est un acte de portée nationale qui permettra à la République de marquer sa souveraineté dans le secteur pétrolier, poumon de notre économie », a-t-il poursuit justifiant cette décision à sa population.

Assala Energy est l’un des producteurs pétroliers majors du Gabon. Le 15 août 2023 la compagnie pétrolière française Maurel & Prom, présente au Gabon, a annoncé avoir conclu un accord de principe pour le rachat d’Assala Energy. La transaction portait sur des gisements capables de produire 45 000 barils par jour. Assala Energy les avait rachetés à Shell en 2017 pour 587 millions de dollars.

En 2011, le gouvernement gabonais avait déjà fondé la Société nationale des hydrocarbures du Gabon, couramment dénommée Gabon Oil Company (GOC). Elle a des activités de production et de commercialisation des produits pétroliers. 12 ans après sa création, la société peine à s’imposer dans ce secteur. Sa participation à l’économie nationale reste marginale.

Antoine Relaxe avec Xinhua

6 thoughts on “Pétrole : le Gabon décide de racheter le pétrolier Assala Energy

  1. Je suis très fière de la décision du président, il fallait ça vu que nous sommes un pays producteur du pétrole dans le monde aussi. Je souhaite qu’il achète aussi des rig pour le Gabon et les faire louer au compagnie qui viendront faire le forage au Gabon.

  2. Nous verrons les résultats et les conséquences de cette décision dans quelques années.La nationalisation d’entreprises pétrolières n’est pas une bonne solution.

  3. Espérons que les gabonais qui seront portés à la tête de ce projet ne viennent pas précarisés les emplois des nationaux et qu’une gestion transparente soit de mise.

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