Victime d’une campagne de dénigrement, le Syndicat autonome des pétroliers recadre l’ONEP

Le Syndicat autonome des pétroliers (SAP), a, tenue une déclaration  le 2 décembre dernier à Port-Gentil, dans le but de recadrer sévèrement l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), qui avait entaché par son langage la réputation syndicale du SAP lors d’une conférence de presse.

« Le syndicalisme ne s’accommode pas à l’invective des partenaires sociaux tous azimuts, à la manipulation et à l’instrumentalisation des adhérents par des promesses irréalistes et démagogiques, à une guerre de leadership en s’opposant à ceux qui n’adhèrent pas à sa vision et à ses méthodes »,  a rappelé Louis Michel Rilewe, secrétaire général exécutif par intérim du SAP.

Pour cette plateforme syndicale, le but de l’ONEP était de jeter du discrédit sur le SAP auprès de ses membres et autres partenaires sociaux. Estimant que l’ONEP est à la recherche de visibilité ces derniers temps, le SAP par le biais de son secrétaire général exécutif par intérim, a apporté des précisions dans le but d’éclairer la lanterne des employés du secteur pétrolier ainsi que l’opinion nationale et internationale, sur la querelle d’Allemand dont fait montre ces derniers jours cette grande centrale syndicale, qui veut à tout prix, dit-on,  avoir les grâces et le respect des adhérents.

« L’ONEP oublie de dire à l’opinion qu’elle avait opté pour la politique de la chaise vide, en ne présentant aucune liste après avoir assisté à la réunion de concertation préélectorale des délégués du personnel de Perenco Gabon››, a-t-il informé.

En effet, toutes les parties prenantes avaient été invitées par la direction générale de ce géant pétrolier au Gabon afin d’assister et de participer en temps réel à chaque étape du processus électoral.

« À quel moment il y a eu du favoritisme au bénéfice du SAP, alors que le processus électoral n’avait nullement été entaché d’irrégularité? », se questionne Louis Michel Rilewe.

Le Syndicat autonome des pétrolier a dit ne pas se laisser embobiner dans cette pièce de théâtre affichée par l’ONEP, elle qui avait dans un passé lointain, filouté certains employés des sociétés Total Gabon et Tinworth Gabon conduisant ces derniers à la perte de leurs emplois, à leur précarisation et à une mendicité sans précédent pour avoir écouté selon eux « un pseudo leader syndical aveuglé et mû par un esprit revanchard et vas-t-en guerre ».

Pour Louis Michel Rilewe,   « nous ne pouvons que déplorer une telle approche qui ne sied pas avec la vision qui est la nôtre du syndicalisme. Aujourd’hui l’ONEP n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle est dénuée de toute crédibilité car à sa tête, il y’a des dirigeants illégitimes dont le mandat est frappé de caducité ».

Le syndicat autonome des pétrolières a précisé toute sa fidélité à continuer à œuvrer sans complaisance, pour la défense des intérêts de ses membres tant matériels, moraux et financiers.

Déterminé et mobilisé face au phénomène de précarisation et de paupérisation du travailleur, dans le milieu pétrolier et activités connexes dans la plupart des entreprises pétrolières transformées en structure d’assistance technique, le syndicat autonome des pétroliers envisage également défendre les droits des travailleurs visant à aboutir à un climat social apaisé et une normalisation des choses.

Vincent Ranozinault

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