Déconfinement : quelques allègements et une batterie des nouvelles contraintes

Le gouvernement gabonais, lors d’une très longue conférence de presse vendredi a annoncé quelques allègements des mesures prises pour éviter la propagation du Covid-19 mais annoncé par ailleurs une batterie de nouvelles contraintes à appliquer scrupuleusement pour éviter des amendes allant jusqu’à 5 millions de FCFA.

Les allègements notoires concernent notamment le couvre-feu désormais en vigueur de 22 heures à 5 heures du matin (20 h à 5 h actuellement), les églises et autres lieux de culte sont autorisés d’ouvrir mais un seul jour par semaine. Les mosquées le vendredi et les églises uniquement les dimanches.

Les églises et mosquées sont autorisées à organiser plusieurs cultes le jour qui leur est dédié. Les conditions sont strictes : thermo flash à l’entrée (si la température est supérieure à 38°C, le fidèle doit être refoulé), test Covid datant de 14 jours obligatoire, lavement des mains obligatoire, la durée de chaque culte ne peut pas dépasser 1 heure, chaque culte doit être séparé d’une heure, pas plus de 30 fidèles par culte, port de masque obligatoire durant le culte pour tout le monde y compris l’officient, la dime doit être payée par money électronique ou dans une enveloppe fermée, plus d’offrandes durant le culte….

Dans les restaurants, plus de carte pour le menu, lavement des mains obligatoire, fermeture à 20 heures, autorisation spéciale pour les livraisons à domicile…

Le test Covid gratuit jusqu’à ce jour est désormais payant. Le tarif est de 5 000 FCFA par personne. Les voyageurs étrangers entrant au Gabon doivent effectuer un test covid à leur arrivée à l’aéroport. Ils doivent payer 20 000 FCFA. Seul le voyageur a accès à l’aéroport. Les compagnies nationales sont désormais autorisées à opérer le nombre de vols qu’elles désirent. Les compagnies internationales ne pourront desservir le Gabon que 3 fois par semaine et par compagnie.

Les rassemblements passent de 10 à 30 personnes. Cet allègement ne sera en vigueur à qu’à partir du 30 octobre.

Une brigade sanitaire et de sécurité sera mise en place pour effectuer des contrôles inopinés dans les églises, les restaurants, les lieux de travail…. Le non respect des mesures édictées par l’Etat entrainera des amendes estimées à environ 5 millions de FCFA.

Carl Nsitou

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