Détention « arbitraire » de Jean Rémy Yama : le RPM tient pour responsable le pouvoir, en cas d’aggravation de sa santé

 Le Secrétaire exécutif  du RPM, Faustin Laurent Bilie-Bi-Essone © D.R

Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition radicale), a dans un communiqué condamné avec véhémence la « détention arbitraire » du syndicaliste Jean Rémy Yama, et  tient déjà  pour responsable le pouvoir, en cas d’aggravation de son état de santé.

« Le RPM tient pour responsable le pouvoir en place, en cas d’aggravation de l’état de santé de l’intéressé », a prévenu le communiqué final  sanctionnant le Conseil exécutif du RPM présidé par Alexandre Barro Chambrier.

Le président du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC), Jean Rémy Yama, par ailleurs leader de Dynamique unitaire (DU), la plus grande et puissante confédération syndicale de l’administration publique a été interpellé le 27 février 2022 à l’aéroport international Léon Mba de Libreville alors qu’il s’apprêter à prendre un vol pour le Sénégal. Il devrait s’agir d’un voyage médical.

Après deux jours passés à la Direction général des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM) couramment appelée « B2 », il a été ensuite placé sous mandat de dépôt, en violation flagrante, selon la société civile, du code de procédure pénal. Le leader syndical est poursuivi pour une affaire supposée d’escroquerie et d’abus de confiance, pourtant  classée depuis 2019.  Pour ses amis, il s’agit là d’une affaire politique et non judiciaire.

Le RPM « exige la libération immédiate et sans condition de Jean Rémy YAMA, dont la place se trouve auprès de ses médecins traitants que dans une sinistre cellule de la prison centrale de Libreville ».

Camille Boussoughou

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