Quelques 139 parachutistes des forces armées gabonaises, camerounaises, tchadiennes et congolaises ont réalisé 527 sauts en pleine savane lors d’une formation à Libreville organisée du 30 novembre au 10 décembre, indique un communiqué des l’armée française qui a assuré la formation.
La formation a été assuré par les instructeurs du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BiMa) des éléments français au Gabon (EFG).
Dans un premier temps, les élèves-officiers gabonais et centrafricains de l’ENFOMA (école nationale de formation des officiers de Mandilou) ont reçu une instruction au sol avant de réaliser leurs premiers sauts en parachute.
En parallèle, les spécialistes du 1er régiment de parachutistes gabonais (1er RGP), le groupement d’intervention parachutiste (GIP) de la garde républicaine gabonaise et leurs camarades d’Afrique centrale ont recyclé leur brevet et se sont appropriés les savoir-faire nécessaires pour devenir chef de groupe de saut, marqueur de zone de mise à terre ou encore plieur.
A partir d’un avion militaire français, ce sont plus de 527 sauts à ouverture automatique ou en chute libre qui ont été réalisés sur la zone d’IFK située au nord de Nyonié.
A l’issue, au cours d’une cérémonie présidée par le général Jean-Pierre Perrin, commandant les éléments français au Gabon (EFG), en présence d’autorités militaires gabonaises, les 38 élèves-officiers gabonais et centrafricains de l’ENFOMA ayant réussi leurs six sauts ont reçu le brevet militaire parachutiste français.
Les EFG forment chaque année près de 10 000 militaires des différents pays de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) dans tous les domaines opérationnels.
Marie DOrothée