Alimentation de rue : Il faut désormais être formé pour exercer

Dans une communication visuelle sur sa page Facebook, le ministère en charge de l’alimentation, a indiqué que les vendeurs d’alimentations de rue qui n’ont pas eu de formation sur les conditions sanitaires et d’hygiènes applicables aux métiers de l’alimentation de rue ne pourront plus exercer afin de garantir aux consommateurs des aliments de qualité.
« Dès son arrivée à la tête du ministère en charge de l’alimentation, le ministre Biendi Maganga Moussavou nous a instruit de prendre toutes nos dispositions pour réglementer ce secteur. Grâce à ce décret, aucun acteur voulant évoluer dans l’alimentation de rue ne pourra exercer sans avoir au préalable été formé parce qu’il faut qu’il soit sensibiliser sur les risques et ses responsabilités en tant qu’opérateur économique face à la santé de nos concitoyens », a affirmé le chef de service Hygiène santé publique AGASA, le Dr Malekou Tsatsabi
L’objectif est d’encadrer ce secteur qui en l’absence de normes a connu une croissance exponentielle d’acteurs dans le noir sans respect des mesures sanitaires adéquates.
Les plus hautes autorités souhaitent également bannir par la réglementation du secteur les mauvaises pratiques et assurer les bons usages de manipulation, transformation, fabrication, conservation et vente pour garantir une meilleure santé publique, indique-t-on.
Ces normes permettent aux habitués des consommations de rues de consommer des aliments sains, sûrs, salubres et nutritifs.
Le décret prévoit des sanctions contre tous les vendeurs qui ne voudront pas se soumettre. Les sanctions pourraient aboutir jusqu’à la fermeture de l’activité de l’opérateur économique.
Les bons élèves eux recevront de l’AGASA un agrément sanitaire qui sera une assurance que l’opérateur respecte les normes sanitaires utiles à l’exercice de son activité.
L’adoption de ce texte permettra également à l’AGASA d’étendre l’agrément sanitaire existant aux métiers de la vente ambulatoire et fixe aux abords des rues et, de généraliser la formation et l’accompagnement des acteurs de la forme de restauration la plus répandue.

Antoine Mayombo

 
 

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