Relations sexuelles trans-générationnelles : une des causes de transmission du VIH/SIDA

Jeune fille traumatisée par une relation sexuelle trans-générationnelles © DR

Libreville, 6 décembre (Gabonactu.com) – La directrice exécutive de l’ONG Agir pour le Genre, Nicole Nguema Methogo, engagée aux côtés d’autres associations dans la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) au Gabon, a affirmé jeudi dans un bref entretien à Gabonactu.com, que des rapports sexuels entretenus entre des jeunes filles de moins de 17 ans et de plus de 40 ans, sont à l’origine de la transmission du VIH/SIDA chez les jeunes filles.
« ces rapports sexuels trans-générationnels sui sont caractérisés par le fait qu’une jeune fille par exemple de 14, 15 et 16 ans va se livrer dans une relation avec un monsieur de 45, 50, 60 voire 65 ans qui a déjà une vie sexuelle assez intense, qui a comme on le dit au quartier, roulé sa bosse, qui a cumulé partenaires sur partenaires, qui finalement va infecter cette fille-là qui est l’aube de sa vie sexuelle ; résultats de course on se retrouve avec des jeunes filles de 15 à 24 ans 6 fois plus infectées que les garçons de la même tranche d’âge », a affirmé Mme Nguema Methogo.
Pour endiguer ce phénomène, l’ONG Agir pour le Genre et plusieurs autres associations ont entamé depuis le 25 novembre dernier, une vaste campagne de sensibilisation sur l’épineuse problématique destinée à ces jeunes filles. La campagne baptisée : « 16 jours d’activisme » qui prendra fin le 10 décembre prochain est chapeautée par l’UNFPA. Elle vise à attirer l’attention de ces jeunes filles, considérées comme naïves et inexpérimentée dans la vie sexuelle active.
Durant cette sensibilisation, caractérisée par des conférences et témoignages dans les collèges et lycées, la jeune fille est invitée à ne pas se livrer à la facilité pour réussir. « La réussite est le résultat du travail acharné », indiquent les activistes qui condamnent les « moyennes sexuellement transmissibles ».
Les associations ont durant ces 16 jours d’activisme dénoncé le « silence coupable » des mamans de ces jeunes filles. Ces mères « irresponsables » encouragent leurs progénitures dans la bêtise dramatique.
Antoine Relaxe

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