David Mbadinga appelle l’opposition gabonaise à se manifester contre Issozet-Ngondet

David Mbadinga président de l’UPG-L (à gauche) et Bruno Ben Moubamba@DR.

Libreville, 30 avril (Gabonactu.com) – Le président de l’union des patriotes gabonais loyalistes (UPG-L), David Mbadinga a appelé dimanche toute l’opposition gabonaise à se lever comme un homme pour exiger la démission du premier ministre et de son gouvernement, sur les réseaux sociaux.
« Il est temps que l’opposition gabonaise prenne ses responsabilités devant le peuple gabonais et devant l’histoire, pour dénoncer, condamner et exiger la démission du premier ministre et de son gouvernement, et par la même occasion de demander au président de la république, clé voûte et garant des institutions de convoquer la classe politique toutes tendances confondues à une rencontre souveraine pour trouver ensemble les mécanismes de sortie définitive de cette crise multiforme et multisectorielle qui met en danger la paix sociale », a écrit David Mbadinga qui a fièrement posé aux cotés de Bruno Ben Moubamba de l’ACR, lui aussi, hyper actif dans cette voie depuis son éviction du gouvernement.
Il convoque par ailleurs une réunion de lundi en milieu d’après-midi avec les présidents des partis de l’opposition pour débattre des actions qu’ils mèneraient.
Cette publication aux allures d’incitation est intervenue après que le président de l’UPG-L a constaté, avec ses pairs, que la date butoir du 28 avril 2018 fixée par la Cour constitutionnelle pour la légalité des mandats législatifs prorogés a été dépassée sans qu’aucune élection n’ait été organisée.
« L’assemblée nationale n’ayant pas été renouvelée avant cette date ne saurait plus se prévaloir d’une quelconque légitimité et d’une certaine légalité constitutionnelle », explique-t-il.
Pour sa part, le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), Bruno Ben Moubamba n’a pas raté une belle occasion pour se taire.
Habitué aux diatribes contre son ancien collègue Issozet-Ngondet, il a aussi fait une brève sortie sur sa page Facebook.
« Dans le principe constitutionnel, il n’y a plus au Gabon et ce, depuis ce samedi 28 avril 2018 qui était le dernier des délais de la Cour constitutionnelle, ni Assemblée nationale ni gouvernement. Nous accompagnons le gouvernement Issozet-Ngondet 2 dans une violation flagrante de la loi fondamentale. Et je pense que l’opposition est obligée de prendre ses responsabilité dans les jours qui viennent », a-t-il affirmé.
 

Camille Boussougou

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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