Le 28 février, Jean Remy Yama, célèbre leader syndical a officiellement annoncé qu’il est à la fois candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025 et candidat à la candidature à ce scrutin dans le cadre d’une possible alliance des candidats de la lumière pour battre le ou les candidats des ténèbres à l’issus de cette élection.
Voici l’auto portrait ou l’auto biographie dicté par cet enseignant chercheur à l’Université des Sciences et techniques de Masuku (USTM).
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Jean-Rémi Yama est né le 7 octobre 1964 à Roungassa, dans le canton Ogoué aval du département de Mulundu, dans la province de l’Ogooué Lolo (sud-est). Je suis marié, père d’une nombreuse famille.
J’ai fait mon CP1 et CP2 à l’école de mon village, à Roungassa. J’ai fait mon CE1 et CE2 à l’école communale de Mounana, le CM1 à l’école de Mont bouet ou école publique de la Sorbonne, le CM2 à l’école publique d’Ozangue.
Je gagne mon concours d’entrée en 6e, et je suis orienté au collège d’enseignement normal de Ntoum, où je fais la première année, deuxième, troisième, quatrième année et j’ai obtenu mon brevet d’enseignement normal.
Ensuite, je devrais normalement, ou du moins, j’étais prédestiné à être instituteur principal. Mes performances dans les matières scientifiques ont amené ma famille, mes professeurs, à m’orienter finalement au Lycée d’État de Franceville, où j’ai fait la seconde S scientifique, la première S, et je suis allé ensuite au lycée Léon Mba en 1986, pour faire la terminale C. Là-bas j’ai obtenu mon bac en 1986, série C. J’ai été orienté à l’université des sciences et techniques de Masuku (USTM) qui venait d’être créée dans la filière maths, physique, chimie (MPC). J’ai obtenu deux ans après, mon diplôme universitaire d’études scientifiques.
Et ensuite, je suis allé à Toulouse, où j’ai fait ma licence, ma maîtrise, mon DEA et mon doctorat. C’était à l’université pour les scientifiques de Toulouse 3.
Rentré au Gabon en 1997, j’intègre l’Université des sciences et techniques de Masuku, au département de physique.
En termes de nominations, en 2002, je suis promu Secrétaire général de la faculté des sciences, pendant 8 ans.
Et en 2010, je suis nommé Secrétaire général de l’Université des sciences et techniques de Masuku. J’ai occupé ce poste jusqu’en 2015. Avec la création de Dynamique Unitaire, la coalition syndicale des agents du secteur public, eh bien ! je suis débarqué, viré.
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Sur le plan syndical, j’ai été président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) à l’USTM en 1998, président du collectif des enseignants et chercheurs de l’USTM hors du Gabon en 2000. Et président du SNEC national en janvier 2002.
Président de Dynamique Unitaire en janvier 2015 jusqu’à ce jour. En 2023, je suis arrêté et jeté en prison pour la seconde fois. Depuis ma cellule à la prison centrale de Libreville, je suis candidat aux élections législatives de 2023 au 4ème siège de Mulundu. Je gagne le scrutin avec 64% face à mes adversaires. Mais je ne siègerai jamais à l’Assemblée nationale parce que le scrutin sera annulé après le coup d’Etat du 30 août 2023.
Sorti de prison par les militaires qui ont fait le coup d’Etat, je suis nommé sénateur. En janvier 2025, j’ai créé avec des amis le Parti national pour le travail et le progrès (PNTP) qui porte ma candidature à l’élection présidentielle du 12 avril 2025.
Marie Dorothée
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