Les services dédiés à la réglementation de la sécurité routière investissent la route nationale 1, bien visibles le long du trançon qui traverse la localité de Bifoun et ses environs, située à cheval entre Libreville et Lambaréné (environs 280 kilomètres, au centre du pays) ; aux fins de la prévention et de éventuellement de la répression à l’encontre de tout usager de la route, pris en flagrant délit d’excès de vitesse.
Les accidents de circulation sont légion, notamment en cette période festive, sur la route nationale numéro 1, où les automobilistes se permettent de rouler à ‘’tombeau ouvert’’, au mépris de toutes les consignes de prudence et de la réglementation en matière de sécurité routière.
« La période des fêtes coïncide avec les grands départs en vacances. Nous étions déjà là, il y a 2 mois pour sensibiliser les usagers de la route à la prudence au volant pour préserver la vie, aussi bien des passagers que des milliers de populations vivant le long de cette route, qui plus est jalonnée par de nombreuses écoles. Le constat est que les chauffeurs vont très vite et ils n’ont pas le réflexe de ralentir dans les phases de traversée des villages et d’observer les panneaux de sécurisation routière », a déploré Cédrigue Privat Mbengue, Contrôleur des transports terrestres.
Il est donc question de faire appliquer la réglementation dans toute sa rigueur et lutter contre les excès de vitesse, en appliquant les contraventions, sanctions et autres mesures disciplinaires contre les contrevenants.
« Lorsqu’un chauffeur et prit en flagrant délit, puisse que l’ordre de mission est la répression, passée la sensibilisation, nous rentrons directement dans l’esprit de la mission. Nous avons 4 catégories d’infractions qui intègre aussi le non-respect des principes de vitesse. Selon les délits, l’usage couvre une amende de 50 à 100 mille Francs CFA, établie par l’officier de police et payables au Trésor public », a expliqué le Contrôleur des transports terrestres.
Renforcées dans leurs missions régaliennes par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), les équipes de la Direction générale de la sécurité routière, maintiendront leur présence sur un terrain qu’ils ne quitteront pas avant deux (2mois), « avec des équipements de surveillance requis, des flashes », a révélé Béranger Ollomo Métou, en service à la Direction générale de la sécurité routière.
En 2022 au Gabon, le nombre d’accidents de la route s’est établi à 1399 contre 2108 en 2021. Des accidents que les autorités attribuent à des défaillances mécaniques des véhicules, à l’état du réseau routier avec comme principal facteur l’humain à cause du non respect du Code de la route, l’excès de vitesse, la conduite sous l’emprise de l’alcool, la fatigue, l’usage du téléphone au volant, etc.
Féeodora Madiba et Frida Dodo