Crédibilité et transparence électorale : les agents de l’ACER appelés à plus de responsabilité

L’Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER) dans la province de l’Ogooué-Maritime sera désormais représentée par le magistrat Moïse Bibalou Koumba. Dans le département de Bendjé c’est David Pono qui va assurer la gestion, dans le département d’Étimboué c’est Cécile Onanga, au département de Ndougou Morvan Christian Tchibinda a été choisi.

Par contre au 1er et au 2e arrondissement de Port-Gentil le représentant est Sylvain Pendi, au 3e et au 4e arrondissement l’ACER est représentée par Mwiri Bikila. Toutes ces personnes ont officiellement prêté serment devant le Tribunal administratif de Port-Gentil. Ces acteurs rattachés au ministère de l’intérieur vont devoir surveiller scrupuleusement l’entièreté des opérations électorales et référendaires, contrôler la bonne gouvernance matérielle et offrir des adoucissants à tous dysfonctionnements relayés.

« C’est à vous que la loi confère le rôle de vigile en ce qui concerne la crédibilité des opérations électorales du 12 avril prochain. Votre responsabilité devant le peuple gabonais est engagée », prévient Juste Onanga Y Nkala, commissaire à la loi près le Tribunal administratif de Port-Gentil.

Devant Dieu et devant les hommes, la main droite levée nue, ils ont juré d’accomplir le devoir de leurs charges avec probité et impartialité, de respecter et de faire respecter la loi électorale, de ne se laisser influencer ni par l’intérêt personnel présent et futur, ni par une pression d’aucune sorte, et de s’astreindre au secret des informations auxquelles ils auront dans l’exercice de leur fonction.

« Le choix a donc été porté sur votre personne. Ce nouvel organe apporte par le CTRI doit être la réponse attendue, la rupture, le changement voulu, la libération annoncée, la promesse tenue d’une société plus démocratique », a fait savoir Yannick  Confidence  Mvono Efoua, président du Tribunal administratif de Port-Gentil.

« C’est bien à vous qu »incombe aujourd’hui la responsabilité de ramener la confiance de l’électeur gabonais, du citoyen de Mandji. Lui, qui des décennies durant s’est résigné dans l’abstention face au mépris des règles démocratiques », interpelle-t-il.

Il revient donc à ces haut commis de l’Etat de faire respecter les principes d’équité, de probité morale, de transparence et de crédibilité électorale pour des scrutins dignes d’envie pour l’électeur.

Jean-Jacques Rovaria Djodji

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