La Coalition pour la rupture avec la FrançAfrique et le système PDG-Bongo-CTRI, a lancé mardi à Libreville, la campagne de Boycott de l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Ladite coalition, par la voix de son Président, Marc Ulrich Malékou, se montre particulièrement remonté contre la mise hors course à la magistrature suprême des candidats en adéquation avec ses convictions et idéaux politiques.
Marc Ulrich Malékou a fait savoir que les candidats en lice pour la prochaine présidentielle ne répondent pas aux attentes et aux valeurs fondamentales défendues par la Coalition pour rupture avec la FrançAfrique et le système PDG-Bongo-CTRI et les gabonais dans leur majorité.
« Notre idéal repose sur la fin des accords avec la France-Afrique et le système Bongo-PDG-CTRI, qui précarise les gabonais depuis plus de 60 ans », a-t-il martelé, qualifiant l’élection à venir de « regroupement de personnes défendant tout sauf une attaque frontale contre le système Bongo-PDG-CTRI et les intérêts de la Françafrique », a-t-il déploré.
Evoquant le processus électoral en cours, Marc Ulrich Malékou assure que celui-ci n’est pas encore totalement enclenché, malgré la campagne anticipée du Président-candidat, Brice Clotaire Oligui Nguéma. « Nous sommes à quelques heures de l’ouverture officielle de la campagne, et nous avons encore le temps d’informer les gabonais sur le bien-fondé de cette initiative », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de sensibiliser le peuple à travers une campagne d’information active et de proximité.
Le Président de la Coalition pour le boycott de la présidentielle a dit sa conviction sur le fait que les électeurs suivront l’appel au boycott, non pas par simple consigne, mais parce qu’ils sont désabusés par des décennies de promesses non tenues. « Après 58 ans de prédation du système Bongo-PDG, le peuple a envie de se libérer de ces chaînes d’asservissement », croit-il savoir, soulignant la frustration croissante face à une situation économique et sociale désastreuse, d’après lui.
La coalition pour la rupture avec la FrançAfrique et le système Bongo-PDG-CTRI entend mener à bien cette campagne de boycott, en prévoyant des rencontres avec les gabonais à travers tout le pays. « Nous irons dans les villages, les campements et les communes pour dire aux gens de rester chez eux le 12 avril », a précisé Marc Ulrich Malékou, mentionnant que ladite campagne sera effectivement lancée ce samedi 29 mars 2025, simultanément avec l’ouverture officielle de la campagne présidentielle.
Un hommage sera rendu à cette occasion aux précédents lutteurs pour un Gabon libre, victimes de la Françafrique et du système Bongo-PDG. La coalition pour la rupture espère ainsi mobiliser un peuple désabusé pour faire entendre sa voix et refuser de cautionner un système qu’elle juge illégitime.
Féeodora Madiba et Tryphène Lembah
Quand on n’a rien à dire on ferme sa bouche ! A part appeler au boycott Malekou Ma Malekou propose quoi : RIEN !
Fin de la françafrique et de cette monnaie impérial, doit devenir impératif.