Dans une communication faite ce lundi 20 janvier, la Coordination du projet Taxi Gab+ exhorte tous les chauffeurs entrepreneurs à une meilleure suivie des consignes, ainsi qu’à une participation beaucoup plus active et responsable aux réunions de Coordination et aux activités programmées.
Dans cette communication, la Coordination de Taxi Gab+ rappelle que les réunions et activités programmées sont primordiales pour assurer le développement harmonieux et le succès du projet. « L’absence non justifiée des chauffeurs entrepreneurs aux réunions entrave la coordination et empêche d’avancer efficacement. Il est de la responsabilité de chacun d’assister à ces rencontres afin de contribuer activement à la résolution des défis rencontrés », peut-on lire dans cette communication.
Plus de 80% des chauffeurs entrepreneurs étaient absents lors de la réunion du 18 janvier 2025, considérée comme essentielle à la bonne marche du projet. Cette réunion avait pour but d’envisager les activités de la présente semaine et de trouver des solutions aux problèmes relevés durant la semaine écoulée , apprend-on.
La Coordination rappelle que les chauffeurs entrepreneurs ne sont pas encore propriétaires des taxis, conformément aux termes du contrat. La propriété des véhicules sera transférée après 30 mois d’exploitation et de versement quotidien une somme de vingt mille (20 000) Francs CFA, soit deux (02) ans et demi, pour rembourser l’investissement consenti.
Lancé le 9 octobre 2024, le projet Taxi Gab+ est une initiative du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, dans le but réduire le chômage au Gabon. Il a officiellement démarré avec 417 taxis remis aux premiers bénéficiaires du programme « un gabonais un taxi », ayant rempli les conditions requises, dont dix (10) jeunes femmes.
Le but visé étant non seulement de créer des emplois, mais également de moderniser le parc vieillissant du réseau urbain de véhicules à usage de taxis et surtout, de « gaboniser » un secteur très largement contrôlé par des exploitants expatriés, camerounais et nigérians et béninois dans une très large majorité.
M.- O. Mignonne et Tryphène Lembah