Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a sollicité jeudi, une assistance technique du Front monétaire international (FMI) pour aider son pays à assainir ses finances publiques et améliorer son cadre macroéconomique.
« Nous sollicitons une assistance technique du Front monétaire international (FMI) pour nous aider à assainir nos finances publiques et améliorer notre cadre macroéconomique », a notamment déclaré le président gabonais dans un discours à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux au corps diplomatique accrédité au Gabon.
« Cet accompagnement technique permettra également de mettre en place un programme économique et financier, arrêté en accord partie entre le Gabon et le FMI », a-t-il précisé.
Actuellement, le Gabon n’est pas sous programme avec le FMI. Le dernier programme d’une durée de 3 ans avait été approuvé le 28 juillet 2021 par le conseil d’administration du FMI au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC). Libreville devait bénéficier d’un montant de 388,8 millions de DTS (environ 553.2 millions de dollars). Cependant, le Gabon n’avait pas conduit l’accord avec satisfaction dont la fin était prévue en juin 2024.
En mai dernier, une délégation du FMI a séjourné au Gabon dans le cadre des consultations relatives à l’Article IV. L’Article IV est une disposition statutaire prévue par le FMI pour apporter assistance à un de ses pays membres.
Au terme de cette mission, les administrateurs avaient approuvé le contenu de l’évaluation des services du FMI. Ils avaient salué le rebond de la croissance et la baisse de l’inflation au Gabon après de multiples chocs domestiques. Cependant, ils avaient noté que le caractère actuellement expansionniste de la politique budgétaire et la persistance de faiblesses structurelles et de gouvernance, amplifiés par les risques externes, posent des défis significatifs pour l’économie.
Le Gabon a rejoint le FMI qui compte 191 pays membres le 10 septembre 1963.
Carl Nsitou
L’antidote est simple: réduction drastique du train de vie de l’Etat : 15 ministres, 100 députés, fermeture du sénat, réduire les nominations, réduire le budget de l’armée, geler les recrutements à l’armée, réduire les missions à l’étranger, réduire le personnel à la cour constitutionnelle
C’est clair…il faut réduire le train de vie de tous ces administratifs qui réclament à tout vent des privilèges…. les erreurs du passé doivent nous servir de leçon.
En français facile, est-ce que ça veut dire que les finances du Gabon traversent une zone de turbulence ? La réponse semble oui et donne le crédit à tous ceux qui parlent de gabegie et d’amateurisme au sommet de l’Etat.
Il faudrait commencer par réduire le nombre de ministres à 18 au plus comme en Angleterre et la pléthore de conseillers et conseillers du Président de la République qui ne sert qu’à récompenser des copains-coquains sans oublier tout cet argent qui se gaspille à chaque tournée du Président sans un objectif de développement de la société et les fameux dons par ci par là des deux Premières dames. Tout ce gachis amortirait notre dette intérieure et extérieure