Pêche et pisciculture : Mayumba, l’épilogue de la mission de l’UE dans le sud-Gabon

Libreville (CAPAL), Lambaréné (Ecloserie du Lac Mbolet), Mouila (Centre de pêche de la localité) et au Centre de pêche de Mayumba, la mission de l’Union Européenne, conduite par l’Ambassadrice de l’UE au Gabon, Cécile Abadie, a pu se faire une idée précise des centres d’intérêt sujets à une potentielle intervention et renforcement de capacités de sa part. La mission de travail effectuée du 10 au 12 décembre courant, dans ces différents centres de pêche et de pisciculture, pour l’essentiel financés par la coopération japonaise, s’inscrivait dans le cadre du partenariat de l’Accord de partenariat de pêche durable (APPD), conclut en 2021, entre l’Etat gabonais et l’Union Européenne.

La série de ces visites de travail, d’abord dans le centre de pêche de Lambaréné a révélé une carence en aliments et un manque préjudiciable d’infrastructures de production desdits aliments. Il a aussi été relevé dans les centres de pêche de Mouila et de Mayumba, l’absence d’un débarcadère en bonne et due forme pour un exercice autrement plus efficient des pêcheurs locaux.

Objectif atteint donc pour la mission prospective de l’Union Européenne qui peut donc se projeter « dans l’avenir et identifier quelles seraient les actions les plus impactantes que nous pourrions envisager dans le futur », a déclaré l’Ambassadrice de l’Union Européenne, Cécile Abadie.   

L’ambassadrice de l’UE au Gabon, Cécile Abadie, au centre (pantalon rouge), à Mayumba, au terme de la mission © Gabonactu.com

Dans l’ensemble des provinces où elle est passée, les experts de l’UE préconisent la mise en route des travaux d’aménagement des cinq (5) centres de pêche (Cocobeach, Franceville, Makokou, Mouila et Mayumba), portant essentiellement sur des travaux de pavage de la voie d’accès auxdits centres, de débarcadères et d’aménagent des parkings extérieurs.

Dans ces centres, comme celui de Libreville (CAPAL), la mission insiste également sur le renforcement des capacités logistiques, à travers l’aménagement des bacs de production et l’amélioration des fournitures en eau, particulièrement à l’écloserie de Lambaréné où les besoins se posent avec acuité.

« L’ambition est de faire en sorte que la pêche, actuellement en pleine léthargie, soit réorganisée et qu’elle joue pleinement son rôle économique, car elle représente encore 1,5% du PIB », a déclaré Clovis Nyama Mouckétou, Directeur des élévations d’aménagement de l’aquaculture du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Le protocole d’accord UE/Etat gabonais, signé en 2021 pour une période de cinq (5ans), prévoit un appui à la mise en œuvre de la politique sectorielle de la pêche du Gabon, en soutenant la réalisation des projets de réhabilitation des centres de pêche, de renforcement des capacités desdits centres ; ainsi que de surveillance des pêches et des brigades de pêche.

Elliott Ana Merveille et Frida Dodo, envoyée spéciale

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