Dans un communiqué de presse publié lundi, le ministre de la Justice, garde des sceaux, Paul-Marie Gondjout, annonce avoir instruit le Procureur de la république, conformément aux dispositions de l’article 17 du Code de procédure pénale, aux fins d’engager, sur le fondement des articles 88 et 157 du Code pénal, des poursuites individuelles contre certains activistes gabonais « qui passent leur temps à vilipender les institutions de la république », a-t-on appris.
Dans cette communication, le Garde des sceaux dit avoir constater, pour le déplorer, « la recrudescence des discours diffamatoire, injurieux, d’incitation à la violence, à la révolte contre les autorités publiques et portant atteintes au prestige et à l’image des institutions de la république, notamment à la présidence de la république et à la personne du Chef de l’Etat », affirme-t-il.
Paul-Marie Gondjout parlent « de discours qui menacent notre vivre ensemble et l’unité nationale, prononcés et diffusés dans les réseaux sociaux par des compatriotes résidents en France ou ailleurs, qui se font appelés activistes et qui sont soutenus par des complices cachés et dispersés sur le territoire national », fustige le Garde des sceaux.
Le Ministre de la Justice rappelle aux intéressés que « le Gabon reste attaché et respectueux des différentes Conventions Internationales auxquelles il a adhéré ainsi qu’aux accords de coopération et d’entraide judiciaire le liant à certains Etats dans lesquels les activistes ont trouvé refuge », a-t-il assuré.
E considération desdites dispositions, « les juridictions compétentes des pays dans lesquels se trouvent ces activistes en quête de visibilité seront directement saisies », a prévenu le Patron du département ministériel de la justice.
Elliott Ana Merveille
On sent vraiment que Monsieur le Ministre de la Justice a beaucoup de temps libre. Il devrait plutôt s’atteler à nettoyer la justice au Gabon.