Le ministre des Eaux et forêts, Maurice Ntossui Allogho et sa Collègue de la Communication et des médias, Laurence Ndong, ont procédé mercredi, à la mise en service officielle d’une nouvelle usine de transformation locale du bois, dans la localité de Kougouleu, située à une cinquantaine de kilomètres de Libreville, près de Kango (91 kilomètres de Libreville), Chef-lieu du département du Komo Kango, sur la route nationale 1. Cette nouvelle unité de transformation du bois créera à terme 120 emplois directs et 51 emplois indirects.
La mise en service officielle de Oing Tiam Bois, qui voudrait se positionner comme leader dans le secteur, vient rallonger à 118 unités le nombre des usines de transformation de bois présentes au Gabon et s’inscrit de l’avis du ministère des Eaux et forêts, dans une démarche d’industrialisation de la filière et de développement durable.
« La forêt, c’est la richesse éternelle que nous aurons toujours, à condition qu’on s’inscrive vers une gestion durable, en respectant un plan d’aménagement. Il faut faire du reboisement, respecter l’environnement de telle sorte qu’on régénère à peu près les mêmes ressources. Le bois, il se régénère à condition qu’on respecte tous ces critères. On va également rentrer dans un phénomène nouveau qui est important, c’est celui de la traçabilité », a déclaré Maurice Ntossui Allogho.
A Oing Tiam Bois, l’on fait valoir que le projet d’exploitation et de développement mettra en place des mécanismes de traçabilité pour garantir que les pratiques de transformation respectent les normes écologiques, ainsi que les exigences de responsabilité sociétale et environnementale.
« Notre société ambitionne, de se positionner en leader dans la transformation locale du bois. Et nous comptons nous distinguer à travers le respect des normes, le goût de l’effort et l’acharnement pour le travail bien fait », a rassuré Kodia Kadim, représentant du Directeur général de Oing Tiam Bois.
La ministre de la Communication et des Médias a, quant à elle, particulièrement insisté sur le traitement digne et humain qui mérite d’être réservé aux employés de l’usine. « On va vers l’industrialisation de la filière, c’est une très bonne chose que ce bois soit transformé ici. Il y aura un impact social important dans un contexte de lutte contre le chômage. Nous attirer l’attention des propriétaires de l’usine sur la façon de traiter les employés. Au Gabon, il y a des textes de lois qui fixent notamment un revenu minimum mensuel qui doit être respecté. Il faut donc se caler sur ce revenu minimum et si on peut leur donner plus, c’est tant mieux », a suggéré Laurence Ndong.
Féeodora Madiba et Tryphène Lembah