A l’origine d’une poussée de colère il y a quelques jours, les primes non payées depuis 2 ans des enseignants vacataires de l’Institut National de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication (INPTIC) seront soldées d’ici fin juillet, a appris Gabonactu.com de source très bien informée.
« Les primes seront payées cette fin d’année académique », a assuré un haut responsable de l’établissement situé non loin des feux tricolores du Gros Bouquet. La fin de l’année académique, selon ce responsable interviendra entre juin et juillet. La source précise que les primes pourront être versées avant juillet.
Ces précisions pourront soulager les enseignants vacataires qui sont récemment montés au créneau pour déplorer le retard dans le versement de leurs émoluments. Ils ont menacé de tout bloquer après un premier mouvement d’humeur.
Le responsable administratif contacté par la rédaction de Gabonactu.com a tout de même tempéré sur l’ampleur du retard. Il ne s’agit pas de deux années d’arriérés de primes mais d’une année. D’après lui, les primes sont versées selon le principe d’une année moins un (N-1) c’est-à-dire : les primes de 2024, par exemple, seront versées en 2025.
L’INPTIC, est un établissement public gabonais de formation dans les domaines de l’informatique, de l’audiovisuel, des multimédias, d’Internet et des télécommunications.
L’établissement accueille chaque année des étudiants sélectionnés par voie de concours en formation initiale ou sur dossier en formation continue et désireux de recevoir de solides connaissances et compétences pratiques dans les métiers du numérique.
Marie Dorothée
Gabon : 18 milliards prévus en 2024 pour les rappels des agents de l’État
Qu’en est-il 6 mois après cette Déclaration du nouvel Homme Fort?
Nous savons qu’il est allergique aux grèves mais il n’y a pas de fumée sans feu et les rappels de salaires sont un Droit et pas une Faveur que l’illustre Président de la République va faire aux fonctionnaires.
Normalement, il y a grève lorsqu’on ne respecte pas des promesses ou des engagements.
Et combien de fonctionnaires doivent encore mourir sans percevoir ce qui leur est dû dans un pays où l’espérance de vie n’atteint guére les 50 ans?