Dialogue national inclusif : Plus que quatre (4) jours de travaux au sein des sous-commissions

Au terme de la conférence de presse clôturant la première semaine de débats, retransmise en direct sur les télévisions du service public, Gabon 1ère et Gabon 24, le porte-parole du dialogue, Mgr Jean Bernard Asséko Mvé, est revenu sur le respect du calendrier opérationnel de ces assises. Calendrier qui fixe au jeudi 18 avril prochain, la fin des travaux au sein des 12 commissions, avant d’entamer la phase des plénières sectorielles pour la rédaction et la validation des rapports des 3 commissions, entre les 21 et 23 avril 2024.

Mgr Jean Bernard Asséko Mvé, porte-parole du © Gabonactu.com

Tenue en deux séquences, cette conférence de presse a été animée par les responsables des bureaux de deux (2) des quatre (4) sous-commissions relevant de la Commission politique que préside le Pr Noël Bertrand Boudzanga.

Les débats, d’un ton parfois haut, ont essentiellement porté sur la part des 38.000 contributions collectées par le ministère de la Restauration des institutions auprès des forces vives de la nation et irriguées, afin de nourrir la réflexion, au sein des sous-commissions  »régime et institutions politiques » et  »droits et libertés ».

On retiendra du premier panel -régime et institutions politiques- représenté par le Pr Télésphore Ondo (président de la sous-commission) et Gira Ontsagha (porte-parole) que l’examen des contributions reçues (environ 500) portent majoritairement sur le choix d’un régime présidentiel fort, marqué par une clarification des responsabilités dans la gestion de l’exécutif et la séparation bien prononcée d’avec les contre-pouvoirs, le législatif et le judiciaire notamment.  

Il ressort également que dans une écrasante majorité, les gabonais se prononcent pour la suppression de certaines institutions jugées inutiles et coûteuses, la mise en place des mécanismes visant à empêcher les révisions fantaisistes et intempestives de la constitution, le durcissement des critères d’éligibilité à la présidence de la république, la transparence électorale et la limitation des mandats électoraux, etc.

La question relative à la durée de la transition et celles portant sur l’éligibilité des autorités de la transition, autres que le président du CTRI à la prochaine présidentielle, ainsi que la mise en place de la commission vérité et réconciliation ont aussi été largement abordées par les différents contributeurs, a-t-on appris.

Concernant le deuxième panel -droits et libertés- avec pour intervenants, Jean François Obiang (rapporteur général adjoint 2 du bureau du dialogue), général Roger Bibaye Itandas (Président de la sous-commission) et Elza Ritchuelle Boukandou (rapporteur), l’on retiendra que près de 1000 contributions sont à l’examen.

Toutes ces contributions, soulignent les panélistes, reviennent avec insistance sur la nécessité de l’instauration d’une justice absolument indépendante, gage d’un Etat de droit et d’une véritable démocratie au Gabon.

Dans les deux (2) sous-commissions de la commission politique sur la sellette, face aux journalistes accrédités samedi, les panélistes n’ont pas fait mention de décisions ou de recommandations déjà actées au terme de la première semaine de travaux du dialogue national inclusif.

Alph’-Whilem Eslie

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