Edgard Kapone, père violeur de son propre fils de -18 ans attend son jugement le 15 avril 2024 à Port-Gentil

Ils sont poursuivis par le Ministère public pour viol sur mineure de -18 ans, atteinte aux mœurs, incitation au viol sur mineure de -18 ans, enregistrement des photos d’un mineur à caractère pornographique, omission de porter secours et complicité de viol sur mineur de -18 ans. Il s’agit d’Edgar Kapone et sa concubine de 30 ans de relation amoureuse, Carine Oswald Eyang Mboui, respectivement âgés de 56 ans et 52 ans tous gabonais. 

Leur procès s’est ouvert au Tribunal de première instance de Port-Gentil le lundi 18 mars, lors de la première audience en sessions criminelles conformément aux dispositions des articles 230, 231, 232, et 235 du Code de procédures pénales. Le 2 février 2021, ils avaient été placés sous mandat de dépôt à la suite d’un viol. En effet, ce père de famille de 14 gosses est le présumé auteur d’actes de viol sur son propre fils Prince N. K. âgé de 15 ans au moment des faits. C’était un 15 janvier 2021 au quartier Badamier dans le département de Bendjé, que la sale besogne a été mise à nue par une psychologue de l’éducation nationale rattachée au lycée Thuriaf Batsantsa.

C’est évidemment lors d’une entrevue que le pot aux roses a été découvert par la conseillère d’orientation, après que la victime ait relaté toutes les souffrances sexuelles qu’elle vivait chez son père notamment ‹‹ la sodomie, la fellation, l’introduction dans son anus de pieu taillé en forme de pénis. Il précisait également que son père emmenaient amis et collègues, lesquels abusaient aussi de lui ››, a fait savoir à la Cour lors de l’audience le greffier Alexandre Ndoungangoye.

De là, une enquête a été ouverte par le Parquet de la République avant que la partenaire d’Edgar Kapone ait été convoquée à une réunion d’une extrême urgence par l’encadreuse pédagogique.

« Elle prétendait n’avoir été informée des agissements de son partenaire que le 30 décembre 2020, au travers d’un enregistrement entre son concubin et son fils », a poursuivi dans sa lecture Alexandre Ndoungangoye.

En effet, le père pédophile a délibérément enjoint son fils Prince Ngondo Kapone, d’infliger à son cadet les mêmes sévices qu’il subissait. Des pratiques sexuelles ‹‹ occultes ›› qu’il n’ont pas manqué d’enregistrer dans le disque dur interne de l’ordinateur portable d’Edgar Kapone. Une pièce à conviction et plusieurs sex-toys saisis qui ont permis aux enquêteurs d’avoir une vue globale sur ce viol.

Dans cette affaire le nom des collègues du présumé auteur ont été cités dans la procédure, et les actes multiples de sodomie perpétré également chez le petit frère de la victime. Si certains ont cru qu’Edgard Kapone au regard de ses longs bras avait pu être sorti de sa celle pour être exilé, il a bel et bien été présenté à la barre. Si son procès a suscité la mobilisation des Port-Gentillais au regard de la gravité des faits, celui-ci a été renvoyé au 15 avril prochain. Et pour cause, le ministère public a fait savoir le besoin de la présence de la victime à ce procès pour apporter un éclairage pointilleux dans cette affaire.

Jean Jacques Rovaria Djodji

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