Journée internationale des droits des femmes : la lutte pour l’équité des sexes au Gabon

À l’occasion de la célébration le 08 mars de chaque année  dans le monde de la journée internationale des droits des femmes, les Port-Gentillaises ne sont pas restées insensibles à cette commémoration qui met un accent particulier sur le fondement des règles qui offrent une meilleure existence aux femmes. « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », était le thème avec pour objet militer pour une société plus juste.

« Nous avons compris que la femme a un gros potentiel et elle a beaucoup à donner pour la nation et le monde. Et c’est le moment qu’elles se ressaisissent afin de développer ce potentiel », pense la présidente de l’ONG Aurore Ida Flore Maroundou.

D’après le rapport  » Women, Business and the Law 2023  » publié par la Banque mondiale, il n’y a que 14 pays dans le monde qui assurent une protection juridique complète aux femmes. Le rapport du Forum économique mondial (FEM) publié le 21 juin 2023 analyse aussi l’égalité homme-femme dans quatre domaines d’activité notamment ; la politique, l’économie, l’éducation et la santé pour ne citer que ceux-là.

Au niveau politique, la représentation féminine au sein des institutions nationales et dans les ministères donne un score de 95.5 sur 100 au Gabon. Et fait de lui selon le classement ‹‹ les femmes l’entreprise et le droit 2023 ››, publié par la Banque mondiale, le premier pays Africain en matière de promotion des droits de la femmes. Et donc cette rencontre a permis aux femmes de débattre pour une équité des sexes au Gabon, et surtout pour l’amélioration de leurs conditions de vies.

« Il a été question de débattre sur les droits en santé sexuelle et reproductive, les grossesses précoces, les droits à l’avortement. Nous avons la loi 006/2021, et en Afrique en matière de législation le Gabon est pionnier maintenant l’application doit suivre », a-t-elle ajouté.

L’inceste, la sexualité, la précarité, le chômage, la démission parentale, le mariage, les grossesses précoces en milieu scolaire, les avortements clandestins et le viol sont autant de sujets qui ont été débattus lors de cette rencontre consacrée aux droits des femmes.

« Nous devons nous rappeler que les droits des femmes ne sont pas acquis partout », a fait savoir Ida Clémentine Ampieme épouse Bengone-Minko, secrétaire générale de province.

C’est face à toutes ces inégalités qu’elles vivent au quotidien, qu’elles ont été invitées à se former afin qu’elles soient demain des leaders, à s’éduquer sur les sujets tabous, à parler terre à terre avec les mots qui vont avec pour qu’elles puissent s’écouter aisément etc.

Pour Ida Clémentine Ampieme épouse Bengone-Minko.  « travaillons ensemble pour éliminer les stéréotypes de genre, les discriminations et les violences. Nous avons tous un rôole à jouer dans la lutte pour l’équité des sexes au Gabon. À même travail même salaire mais, à sport adaptation aux différents sexes. L’équité c’est l’avenir ».

Le Gabon en plusieurs années a engrangé des bons résultats au niveau continental en ce qui concerne la réforme institutionnelle, réforme judiciaire, création d’un centre dédié à la femme octroyant à celles-ci un épanouissement.

Jean Jacques Rovaria Djodji

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