La SEEG déplore et condamne les violences contre son personnel, ses équipements et installations

Dans un communiqué publié mardi, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) soutient que depuis quelque temps, des appels à la haine sont régulièrement lancés dans les médias locaux et sur des forums de discussion à l’encontre de ses agents.

Plus grave, s’indigne la société, « certains de nos clients, mus par une lecture biaisée du contexte, n’hésitent plus à passer à l’acte : agents séquestrés, locaux saccagés, matériel roulant dégradé, etc ».

« Un tel comportement est d’autant plus choquant qu’il vise des employés en activité, au service des populations gabonaises. L’intolérance, la stigmatisation de l’autre, demeurent des fléaux dans notre société : ils doivent être combattus et condamnés comme tels, quelle que soit l’identité de leurs auteurs », regrette la société qui affirme connaitre des difficultés dans l’approvisionnement en eau et électricité.

La SEEG assure pour le compte de l’Etat une mission de service public de l’eau et de l’électricité au Gabon. Les perturbations observées sont imputables à un retard dans la réalisation des investissements structurants, précise l’entreprise.

« En cette période difficile, il semble incompréhensible et inacceptable que les agents de la SEEG soient victimes d’agissements aussi indignes dans le cadre de leur mission. Il est également à déplorer que ces comportements d’une autre époque s’étendent sur l’ensemble des usagers, notamment sur ceux qui ont le plus besoin de nos services », se désole la SEEG.

« Face à cette montée de la violence, la Direction Générale de la SEEG se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires chaque fois qu’elle aura connaissance de tels agissements, afin que leurs responsables soient sanctionnés à la mesure de leur acte. Les services publics et le personnel doivent être respectés ! », prévient la société.

Marie Dorothée

10 thoughts on “La SEEG déplore et condamne les violences contre son personnel, ses équipements et installations

  1. Le respect doit être mutuelle, quant on traite ses clients comme des chiens, car on est un monopole, aucune communication ou informations, des dirigeants aux abonnés absents….

    1. La seeg a tenue tout une émission de presse pour expliquer les difficultés qu’elle rencontre aujourd’hui à servir la population gabonaise en eau et en électricité ( le non investissement de l’état sur les infrastructures de la seeg) mais vous trouvez quand même le moyen de justifier les violences faites aux agents seeg qui vivent les mêmes réalitée dans les différents quartier, ils sont également des gabonais aux services de leurs parents amis et connaissances et de la population gabonaise. Si vous étiez agents seeg que serai vôtre attitude face à ce genre de violence?

  2. Qui a Osez publier un article sur cette société dans ce sens ?
    Quel personnel? Les mêmes qu’ils ont maltraités sous nos yeux ?
    Quels équipements ? Nos compteurs qu’on louent avec eux où ils nous volent sur chaque recharges ? Quoi on ne voit ça hein.

    De quels installations il s’agit ici.
    Écoutez respectez les gabonais, ces gens la n’ont pas droit de penser au sujet du peuple vivant au Gabon.
    Le minimum qu’ils puissent faire est de la fermer !Faut pas on s’embête sous le vert jaune bleu, notre pays mérite mieux comme service.

  3. La seeg peine à approvisionner la population en eau et en électricité.Mais tous les jours il y a de grosses factures

  4. Je suis contre la violence et je la condamne aussi.Dire que vous ne comprenez pas le comportement des clients SEEG c’est se foutre de ce que vivent les populations.

  5. Un peuple pauvre à qui vous faites perdre des appareils,des vies humaines,des aliments qu’ils ont dejà du mal à s’offrire en plus vos factures sont la plus part du temps en adéquations avec la consomation du clients ,et vous ne comprenez pas leur réaction? La façon de faire de la population n’est pas bonne.Mais vous ne les comprenez pas?

  6. C’est honteux de lire tout ces messages d’appel a la haine envers des employés qui ont aujourd’hui le malheur de travailler sans une entreprise du secteur public.
    A croire que c’est le seul héritage qui nous a été laissé par le système PDG BONGO.
    Nous écoutons mieux les politiques sans chercher la vrai information et préfère agresser phisique une agents alors que le responsable est une personne morale.
    Encore que ceux qui se comportent ainsi doivent pouvoir faire la différence entre ce deux personnes .
    Honte a nous qui privilégions la haine et la violance et en même temps demandons le changement les hommes même sans le vouloir changeront a la tête de notre état m’as nos mentalités qui sont la cause première de notre échec perdureront.

  7. Les agents Seeg ne sont pas responsables de tout ce que nous vivons comme difficultés.
    L’incitation à la violence n’est pas dans nos mœurs et devons arrêter de donner des messages de haine.
    Nous avons un ami où un parent forcément dans cette société.imaginons-nous que ce dernier perde la vie après une agression.
    Les barrages et installations sont vieux et défectueux, l État doit réinvestir sur le réseau. Créer des nouveaux barrages afin de supporter la charge de notre population vu qu’il y a aujourd’hui une extension sur la ville qui s’est accrue. Ce réseau n’a pas été fait à l époque pour supporter ces charges d’où l importance d d’investir.
    Est-ce les agents qui doivent investir? où est-ce l’état ?
    Le manque d’établissement public au gabon est-ce les enseignants qui construisent des écoles? Où c’est la responsabilité de l’état ?
    Le manque de structures sanitaires est-ce les médecins qui doivent construire ?
    Attaquons le problème par la Racine.
    Les mêmes agents vivent des mêmes difficultés que nous, il n’y a pas un réseau eau où électricité uniquement agents Seeg.

    Soyons sages

  8. Votre entreprise doit revenir à l’état et devient une entreprise publique afin qu’on ait l’eau et l’électricité sans frais. Tous les agents se font payer par l’état. Je ne vois même pas trop votre utilité si l’on fonctionne ainsi.

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