La CNLCEI s’imprègne de l’écosystème de la navigation aérienne au Gabon

Le DG de l’ANAC, le général Eric Tristan Franck Moussavou durant son audition le 15 janvier à Libreville par les commissaires de la CNLEI © Gabonactu.com

Auditionnant le 15 janvier 2024 le Général  Eric Tristan Franck Moussavou, Directeur général de  l’Agence Nationale Aviation Civile (ANAC ),  conformément à ses prérogatives ,  le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, et ses collègues  ce sont  imprégnés de l’écosystème de la navigation aérienne au Gabon.

Il était question pour l’institution d’avoir des informations sur les propriétaires des aéronefs navigant dans le ciel gabonais et  de comprendre leurs modalités d’acquisition et d’exploitation en République gabonaise.  L’exploitation du ciel gabonais requiert que l’aéronef soit immatriculé, sa provenance et son état connus, son propriétaire identifié, la forme juridique et le type licence (commercial ou privé).

« Le Général de Brigade Eric Tristan Franck Moussavou  a  par ailleurs déploré la faible participation des nationaux dans le marché aérien, avant d’indiquer la volonté  des autorités de Transition pour préférence nationale », indique un communiqué de la CNLCEI.

Toutefois, selon le patron de l’ANAC, des réformes souples sont « en cours pour inciter les promoteurs gabonais ».

Pour créer d’une entreprise de navigation aérienne présentation, la loi fait obligation au promoteur disposer « d’ un capital de 400 millions et ¼ du même capital est aussi exigé pour lancer le processus de délivrance du certificat de transport aérien et la licence d’exploitation ».

A l’issue de cette audition, le directeur général de l’ANAC n’a pas manqué d’informer les commissaires de la convention liant son administration à l’Agence nationale des bourses et du Gabon (ANBG) pour la formation de plusieurs dizaines de jeunes gabonais intéressés par les métiers de l’aviation civile, dans « l’optique d’une meilleure appropriation de ce secteur ».

Antoine Relaxe

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