Marcel Abeke veut donner un nouveau souffle à Sogara et Pizolub

Le nouveau ministre du pétrole, Marcel Abeke était le 29 septembre dernier à Port-Gentil, plus exactement à la Société gabonaise de raffinage (SOGARA). Au sein de ce fleuron pétrolier il a pu avoir une idée nette des difficultés que rencontre le personnel, mais également du niveau de production de cette entité émanant de son ministère. L’objectif était de rendre plus rentable et fructueuse au niveau national et international la Sogara, cette structure qui peine à s’arrimer aux normes continentales et internationales.

« Ça fait partie des problèmes que les consommateurs ont reproché à l’entreprise depuis des longues années, que le carburant produit par la SOGARA était de qualité moindre. On demande aujourd’hui à la SOGARA d’aller vers des produits qui sont équivalents à ceux qu’on peut retrouver au niveau international. On verra comment faire pour aider la SOGARA à être meilleur »,  a envisagé  Marcel Abeke.

Constatant des équipements obsolètes, le ministre du pétrole Marcel Abeke, pense qu’il est grand temps d’insuffler une nouvelle énergie aux entités nationales de son ministère. C’est pour quoi dans sa tournée d’inspection il s’est rendu en second lieu à Pizolub, société nationale détenue à plus de 50% par l’État gabonais et dont le climat des affaires est morose.

« Pizolub traverse des moments assez compliqués j’ai souligné cela au ministre. Il a pris en compte les difficultés auxquelles nous sommes confrontées. Pour la relance des activités il est important, de mettre en place un arrêté qui limiterait les importations d’huile afin que Pizolub puisse renaître de ses cendres », a proposé Robert Aworet, Directeur des affaires financières.

Là-bas, les dégâts sont énormes. Les employés cumulent plus d’un an et demi d’impayés de salaires. À ce jour ils se comptent au bout des doigts au point ou, même le Directeur général n’ est plus présent régulièrement dans les locaux tout comme le PCA. Combattre les marchés pour survivre devient leur impératif afin que cette structure ne meurt pas.

Pour Marcel Abeke « les problèmes de Pizolub sont des problèmes assez brûlants et urgents. Pizolub et la SOGARA sont deux fleurons et nous avons intérêt, à regarder toutes les problématiques qui ont été posées ».

Le nouveau membre du gouvernement dans sa vision voudrait que Pizolub et la société gabonaise de raffinage, deviennent plus performantes et compétitives à l’échelle internationale dans tous les pans des hydrocarbures. Un chantier énorme qui passe notamment par le renforcement du personnel, l’acquisition d’un nouveau matériel de dernière génération, l’arrimage aux normes internationales et bien d’autres.

Au sortir de cette rencontre, le ministre du pétrole a dit prendre acte, des difficultés que rencontrent les employés avant de promettre d’apporter une nouvelle touche pour un climat social apaisé.

Vincent Ranozinault

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